Je ne vais pas raconter ma vie, surement sans interêt pour bon nombre de gens. A l'adolescence, j'écoutais les chansons de MJ comme vous. Sa musicalité était sans pareil. Mais j'aimais aussi , Janet, Madonna, Mylène Farmer et bien d'autres.
Mais dans ma vie de jeune adolescente noire, petite, un peu ronde et timide de surcroit, je n'allais pas bien. J'ai souffert du racisme au collège. J'avais peu d'amis. L'indifférence du monde extérieur pesait très lourd sur moi. Jusqu'à ce jour, même mes parents n'ont jamais su que j'ai failli mettre fin à mes jours. J'avais l'impression que ma présence n'était pas indispensable sur cette Terre. Que quoique je fasse, rien ne suffirait à juste me faire apprécier.
Je me suis réfugier dans la musique. J'écoutais des chansons de mes artistes préférés, mais rien y faisait.
Je suis catholique non pratiquante de par mon baptême. Et ma mère, à qui j'ai parlé de mes problèmes de "communication" (et pas du suicide !!!) avec les autres, m'a répondu : "ne te soucie pas d'avoir des amis, tu n'as pas besoin d'eux pour vivre. Tu as Dieu et ta famille avec toi et c'est tout ce dont tu as besoin." Lorsqu'on est ado, on n'aime pas s'entendre dire qu'on a pas besoin d'amis. On ne peut pas parler de tout à sa famille. J'ai commencé à prier sur les conseils de ma mère. Et si je vous dis que Dieu ne m'a jamais laché à ce jour, je puis vous dire que c'est vrai.
Un jour, j'ai entendu : "We are the world" de Michael Jackson et plusieurs autres artistes. J'aimais le fait d'aider les autres par une chanson. Pas besoin de comprendre la chanson pour en connaître la teneur. Et puis, "Man In the mirror" m'a touché car elle me faisait comprendre que nous ne pouvons pas être accepter dans ce monde si nous ne pouvions nous même pas accepter la personne que nous voyons dans le mirroir. Cela m'a fait comprendre que je devais m'accepter à tout prix pour être accepter par les autres. Je ne devais plus me focaliser sur ma couleur, sur mon apparence en général pour m'appitoyer sur mon sort. Je devais en faire une force, une fierté. "Black Or White" m'a définitivement convaincu. Depuis, je n'ai cessé de me focaliser sur Michael Jackson et sa carrière. J'ai fait parti de la génération qui achetait le magazine "Black And White". J'avais aussi les T-Shirt et autres collectors.
Mais dans ma vie de jeune adolescente noire, petite, un peu ronde et timide de surcroit, je n'allais pas bien. J'ai souffert du racisme au collège. J'avais peu d'amis. L'indifférence du monde extérieur pesait très lourd sur moi. Jusqu'à ce jour, même mes parents n'ont jamais su que j'ai failli mettre fin à mes jours. J'avais l'impression que ma présence n'était pas indispensable sur cette Terre. Que quoique je fasse, rien ne suffirait à juste me faire apprécier.
Je me suis réfugier dans la musique. J'écoutais des chansons de mes artistes préférés, mais rien y faisait.
Je suis catholique non pratiquante de par mon baptême. Et ma mère, à qui j'ai parlé de mes problèmes de "communication" (et pas du suicide !!!) avec les autres, m'a répondu : "ne te soucie pas d'avoir des amis, tu n'as pas besoin d'eux pour vivre. Tu as Dieu et ta famille avec toi et c'est tout ce dont tu as besoin." Lorsqu'on est ado, on n'aime pas s'entendre dire qu'on a pas besoin d'amis. On ne peut pas parler de tout à sa famille. J'ai commencé à prier sur les conseils de ma mère. Et si je vous dis que Dieu ne m'a jamais laché à ce jour, je puis vous dire que c'est vrai.
Un jour, j'ai entendu : "We are the world" de Michael Jackson et plusieurs autres artistes. J'aimais le fait d'aider les autres par une chanson. Pas besoin de comprendre la chanson pour en connaître la teneur. Et puis, "Man In the mirror" m'a touché car elle me faisait comprendre que nous ne pouvons pas être accepter dans ce monde si nous ne pouvions nous même pas accepter la personne que nous voyons dans le mirroir. Cela m'a fait comprendre que je devais m'accepter à tout prix pour être accepter par les autres. Je ne devais plus me focaliser sur ma couleur, sur mon apparence en général pour m'appitoyer sur mon sort. Je devais en faire une force, une fierté. "Black Or White" m'a définitivement convaincu. Depuis, je n'ai cessé de me focaliser sur Michael Jackson et sa carrière. J'ai fait parti de la génération qui achetait le magazine "Black And White". J'avais aussi les T-Shirt et autres collectors.
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