vendredi 22 avril 2011
Toujours !!
Je n'ai de cesse de penser a MJ.
Quoiqu'il puisse se passer dans ma vie, et surtout dans les mauvais moments , je me souviens toujours de ses messages dans la chanson "keep the faith" ou il dit de toujours aller de l'avant sans laisser les autres t'empêcher d'atteindre ton but. Oh comme j'aimerais qu'il soit près de moi pour que je puisses le remercier d'avoir été l'homme qu'il était. Plus que cela je dirais : un ange!
lundi 27 décembre 2010
Tu m'inspires...
Je t'aperçois, beau et fier
Tes yeux persent l'obscurité
Et m'atteignent droit aux coeurs.
Tu m'envoies des messages d'Amour et de Paix
Que j'arrive à décoder.
Tu m'inspires car avec toi
Je sais me relever et avancer
Tu es le seul ami qui ne m'a jamais laissé tomber.
Et je sais que tu seras toujours à mes cotés.
J'espère bientôt te retrouver
Et pouvoir à nouveau retrouver la douceur de ton regard
Le monde a perdu beaucoup
en perdant un homme de ta grandeur.
Mais saches qu'en mon coeur tu resteras
A jamais et même quand la mort m'emportera.
Le meilleur ami dont j'ai toujours revé,
Dieu , le plus grand me l'as donné
Je t'aime et t'aimerai pour l'éternité...
Michael Jackson, The expérience
mardi 10 août 2010
Pensée du jour....
vendredi 16 juillet 2010
Dieu est avec nous !!
Une belle histoire qui parle justement de l’envie de comprendre « qui est » Dieu:
« Le mal existe-t-il ?Un professeur universitaire défia ses étudiants avec cette question : « Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ? ».Un étudiant répondit bravement : – Oui, Il l’a fait !Le professeur dit : «Dieu a tout créé?»- Oui, Monsieur, répliqua l’étudiant.Le professeur répondit, «Si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais».L’étudiant fut silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait devant les étudiants d’avoir su prouver encore une fois que la foi en un dieu était un mythe.Un autre étudiant leva sa main et dit : «Puis-je vous poser une question professeur?»- Bien sûr, répondit le professeur.L’étudiant répliqua, «Professeur, le froid existe-t-il?»- Quel genre de question est-ce cela? Bien sûr qu’il existe. Vous n’avez jamais eu froid? dit le professeur.Le jeune homme dit, «En fait monsieur, le froid n’existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons être le froid est en réalité l’absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l’ENERGIE. La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l’ENERGIE. Le zéro Absolu (-460°F) est l’absence totale de chaleur; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le Froid n’existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n’avons aucune chaleur.»L’étudiant continua. «Professeur, l’obscurité existe-t-elle?»Le professeur répondit : – Bien sûr qu’elle existe!L’étudiant : «Vous avez encore tort Monsieur, l’obscurité n’existe pas non plus. L’obscurité est en réalité l’absence de LUMIERE. Nous pouvons étudier la LUMIERE, mais pas l’obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la LUMIERE blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d’onde de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l’obscurité. Un simple rayon de LUMIERE peut faire irruption dans un monde d’obscurité et l’illuminer. Comment pouvez-vous savoir l’espace qu’occupe l’obscurité ? Vous mesurez la quantité de LUMIERE présente. N’est-ce pas vrai ? L’obscurité est un terme utilisé par l’homme pour décrire ce qui arrive quand il n’y a pas de LUMIERE.»Finalement, le jeune homme demanda au professeur, «Monsieur, le mal existe-t-il?»Maintenant incertain, le professeur répondit : – Bien sûr, comme je l’ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C’est dans les exemples quotidiens de l’inhumanité de l’homme envers l’homme. C’est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d’autre que du mal !L’étudiant répondit, «le Mal n’existe pas Monsieur, ou au moins il n’existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l’absence de Dieu. Il est comme l’obscurité et le froid, un mot que l’homme a créé pour décrire l’absence de Dieu. Dieu n’a pas créé le mal. Le Mal n’est pas comme la foi, ou l’AMOUR qui existe tout comme la LUMIERE et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l’homme n’a pas l’AMOUR de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n’y a aucune chaleur ou l’obscurité qui vient quand il n’y a aucune LUMIERE.»Le professeur s’assis, abasourdit d’une telle réponse. Le nom du jeune étudiant ? Albert Einstein. »
vendredi 2 juillet 2010
mercredi 30 juin 2010
mardi 29 juin 2010
MJJ Justice protect
Voici le lien : http://www.thepetitionsite.com/23/michael-jackson-justice-media-lies-corrected/827277764/taf
Il faut lui rendre justice !
It was five years ago today that twelve jurors unanimously acquitted Michael Jackson on various charges of child molestation, conspiracy and providing alcohol to a minor. It is difficult to know how history will remember the Michael Jackson trial. Perhaps as the epitome of western celebrity obsession. Perhaps as a 21st century lynching. Personally, I think it will be remembered as one of the most shameful episodes in journalistic history.
It's not until you find yourself digging through newspaper archives and re-watching hours of TV coverage that you truly understand the magnitude of the media's failings. It was industry-wide. No doubt, there were certain reporters and even certain publications and TV stations that overtly favored the prosecution, but many of the media's shortcomings were institutional. In a media obsessed with soundbites, how to you reduce eight hours of testimony into two sentences and remain accurate? In an era of rolling news and instant blogging, how do you resist the temptation to dash out of the courtroom at the earliest opportunity to break news of the latest salacious allegations, even if it means missing a slice of the day's testimony?
Looking back on the Michael Jackson trial, I see a media out of control. The sheer amount of propaganda, bias, distortion and misinformation is almost beyond comprehension. Reading the court transcripts and comparing them to the newspaper cuttings, the trial that was relayed to us didn't even resemble the trial that was going on inside the courtroom. The transcripts show an endless parade of seedy prosecution witnesses perjuring themselves on an almost hourly basis and crumbling under cross examination. The newspaper cuttings and the TV news clips detail day after day of heinous accusations and lurid innuendo.
It was November 18th 2003 when 70 sheriffs swooped on Michael Jackson's Neverland Ranch. As soon as news of the raid broke, news channels abandoned their schedules and switched to 24 hour coverage. When it emerged that Jackson was accused of molesting young cancer survivor Gavin Arvizo, the boy who famously held the singer's hand in Martin Bashir's 'Living With Michael Jackson', the media went into overdrive. Networks were so obsessed by the Jackson scandal that a terrorist attack in Turkey went almost entirely unreported, with only CNN bothering to broadcast George Bush and Tony Blair's joint press conference about the disaster.
All three major networks immediately set about producing hour-long specials on the Jackson case, apparently undeterred by the fact that nothing was yet known about the allegations and prosecutors weren't answering questions. CBS dedicated an episode of 48 Hours Investigates to the arrest, while NBC's Dateline and ABC's 20/20 also rushed out Jackson specials. Within two days of the Neverland raid, and before Jackson had even been arrested, VH1 announced a half-hour documentary called 'Michael Jackson Sex Scandal'.
Daily Variety described the Jackson story as "a godsend for... media outlets, particularly cable news channels and local stations looking to pump up Nielsen numbers in the final week of the all-important November sweeps."
Daily Variety was right. Celebrity-oriented news shows saw figures spike when the Jackson story hit. Viewing figures for Access Hollywood were up 10% on the previous week. Entertainment Tonight and Extra both achieved season best audience numbers and Celebrity Justice also enjoyed an 8% rise.
Newspapers reacted just as hysterically as TV stations. 'Sicko!' shrieked the New York Daily News. 'Jacko: Now Get Out Of This One' goaded the New York Post.
The Sun - Britain's biggest newspaper - ran an article titled 'He's Bad, He's Dangerous, He's History'. The piece branded Jackson an 'ex-black ex-superstar', a 'freak' and a 'twisted individual' and called for his children to be taken into care. "If he weren't a pop idol with piles of cash to hide behind," it said, "he would have been picked up years ago."
Encouraged by the audience boosts the Jackson scandal had produced, media outlets made it their mission to milk the case for all that they could. Entertainment Weekly's Tom Sinclair wrote, "Media mavens, from the tackiest tabloid reporter to the nattiest network news anchor, are in overdrive scrambling to fill column inches and airtime with Jacko scoops and talking heads."
"Pressure on news people is enormous," attorney Harland Braun told Sinclair. "So lawyers you've never heard of wind up on television talking about cases that they have no connection to."
Sinclair added, "And not just lawyers. Everyone from doctors, writers, and psychiatrists to convenience-store clerks who once waited on Jackson are weighing in on TV and in print."
While the media was busy badgering a host of quacks and distant acquaintances for their views on the scandal, the team of prosecutors behind the latest Jackson case was engaging in some highly questionable behavior - but the media didn't seem to care.
During the Neverland raid District Attorney Tom Sneddon - the prosecutor who unsuccessfully pursued Jackson in 1993 - and his officers breached the terms of their own search warrant by entering Jackson's office and seizing hoards of irrelevant business papers. They also illegally raided the office of a PI working for Jackson's defense team and lifted defense documents from the home of the singer's personal assistant.
Sneddon also appeared to be tampering with fundamental elements of his case whenever evidence came to light which undermined the Arvizo family's claims. For instance, when the DA found out about two taped interviews in which the entire Arvizo family sang Jackson's praises and denied any abuse, he introduced a conspiracy charge and claimed they'd been forced to lie against their will.
In a similar instance, Jackson's lawyer Mark Geragos appeared on NBC in January 2004 and announced that the singer had a 'concrete, iron-clad alibi' for the dates on the charge sheet. By the time Jackson was re-arraigned in April for the conspiracy charge, the molestation dates on the rap sheet had been shifted by almost two weeks.
Sneddon was later caught seemingly trying to plant fingerprint evidence against Jackson, allowing accuser Gavin Arvizo to handle adult magazines during the grand jury hearings, then bagging them up and sending them away for fingerprint analysis.
Not only did the majority of the media overlook this flurry of questionable and occasionally illegal activity on the part of the prosecution, it also seemed perfectly content to perpetuate damning propaganda on the prosecution's behalf, despite a complete lack of corroborative evidence. For example, Diane Dimond appeared on Larry King Live days after Jackson's arrest and spoke repeatedly about a 'stack of love letters' the star had supposedly written to Gavin Arvizo.
"Does anyone here... know of the existence of these letters?" asked King.
"Absolutely," Dimond replied. "I do. I absolutely know of their existence!"
"Diane, have you read them?"
"No, I have not read them."
Dimond admitted that she'd never even seen the letters, let alone read them, but said she knew about them from "high law enforcement sources". But those love letters never materialized. When Dimond said she 'absolutely knew' of their existence she was basing her comments solely on the words of police sources. At best, the police sources were parroting the Arvizos' allegations in good faith. At worst, they'd concocted the story themselves to sully Jackson's name. Either way, the story went around the world with not a shred of evidence to support it.
It was over a year between Jackson's arrest and the beginning of his trial and the media was forced to try to pad the story out for as long as they could in the interim. Aware that Jackson was bound by gag order and therefore powerless to respond, prosecution sympathizers started leaking documents such as Jordan Chandler's 1993 police statement. The media, hungry for scandal and sensationalism, pounced on them.
At the same time, allegations sold to tabloid TV shows by disgruntled ex-employees in the 1990s were constantly re-hashed and presented as news. Small details of the Arvizo family's allegations would also periodically leak.
While most media outlets reported these stories as allegations rather than facts, the sheer amount and frequency of stories connecting Jackson to ugly sexual abuse, coupled with his inability to refute them, had a devastating effect on the star's public image.
The trial began in early 2005 with jury selection. Asked by NBC about prosecution and defense jury selection tactics, Dimond said the difference was that prosecutors would be looking for jurors who had a sense of 'good versus evil' and 'right and wrong'.
No sooner had the jurors been selected than Newsweek was trying to undermine them, claiming that a middle class jury would be unable to fairly judge a family of lower class accusers. In an article titled 'Playing the Class Card' the magazine said, "The Jackson trial may hinge on something other than race. And we don't mean the evidence."
As the trial kicked into gear, it became quickly apparent that the case was full of holes. The prosecution's only 'evidence' was a stack of heterosexual porn magazines and a couple of legal art books. Thomas Mesereau wrote in a court motion, "The effort to try Mr. Jackson for having one of the largest private libraries in the world is alarming. Not since the dark day of almost three quarters of a century ago has anyone witnessed a prosecution which claimed that the possession of books by well known artists were evidence of a crime against the state."
Gavin Arvizo's brother, Star, took the stand early in the trial and claimed to have witnessed two specific acts of molestation but his testimony was completely inconsistent. Regarding one alleged act, he claimed in court that Jackson had been fondling Gavin, but in a previous description of the same incident he told a wildly different story, claiming Jackson had been rubbing his penis against Gavin's buttocks. He also told two different stories about the other alleged act on two consecutive days in court.
During cross examination Jackson's lawyer, Thomas Mesereau, showed the boy a copy of Barely Legal and repeatedly asked if it was the specific edition Jackson had shown him and his brother. The boy insisted that it was, only for Mesereau to reveal that it was published in August 2003; five months after the Arvizo family had left Neverland.
But this information went almost entirely unreported, the media focusing on the boy's allegations rather than the cross examination which undermined them. Allegations make good soundbites. Complex cross examination does not.
When Gavin Arvizo took the stand, he claimed that Jackson had instigated the first act of molestation by telling him that all boys had to masturbate or else they would turn into rapists. But Mesereau showed under cross examination that the boy had previously admitted his grandmother made that comment, not Jackson, meaning that the whole molestation story was predicated on a lie.
Under cross examination the boy severely undermined the prosecution's conspiracy charge by claiming he'd never felt afraid at Neverland and he'd never wanted to leave. His accounts of the alleged molestation also differed from his brother's.
Unfortunately for Jackson, Gavin Arvizo's cross examination was all but ignored as newspapers giggled and gossiped about what became known as 'pajama day'. On the first day of the boy's direct examination Jackson slipped in his shower, bruised his lung and was rushed to hospital. When Judge Rodney Melville ordered a bench warrant for Jackson's arrest unless he arrived within an hour, the singer sped to the courthouse in the pajama trousers he'd been wearing when he was rushed to hospital.
The photographs of Jackson in his pajamas went all over the word, often with no mention of Jackson's injury or the reason he was wearing them. Many journalists accused Jackson of faking the entire event in order to gain sympathy, although sympathetic is the last word you'd use to describe the media's reaction.
The incident didn't stop the media from sending Gavin Arvizo's lurid allegations around the world the following day. Some outlets even ran the boy's testimony as fact rather than conjecture. "He Said If Boys Don't Do It They Might Turn Into Rapists - Cancer Boy Gavin Tells Court of Jacko Sex," wrote The Mirror.
But the boy's cross examination was another story. It went almost completely unreported. Instead of stories about Gavin Arvizo's lies and the two brothers' contradictory allegations, newspaper pages were filled with snarky opinion pieces about Jackson's pajamas, even though 'pajama day' had been days previously. Thousands of words were dedicated to whether or not Jackson wore a wig and the Sun even ran an article attacking Jackson for the accessories he pinned to his waistcoats every day. It seemed like the press would write anything to avoid discussing the boy's cross examination, which severely undermined the prosecution's case.
This habit of reporting lurid allegations but ignoring the cross examination which discredited them became a distinct trend throughout Jackson's trial. In an April 2005 interview with Matt Drudge, Fox columnist Roger Friedman explained, "What's not reported is that the cross examination of these witnesses is usually fatal to them." He added that whenever anybody said anything salacious or dramatic about Jackson, the media 'went running outside to report on it' and missed the subsequent cross examination.
Drudge agreed, adding, "You're not hearing how witness after witness is disintegrating on the stand. There is not one witness, at least lately, that hasn't admitted to perjuring themselves in previous proceedings either in this case or in some other case."
This alarming trend of ignoring cross examination was perhaps most apparent in the media's coverage of Kiki Fournier's testimony. Under direct examination by the prosecution, Fournier - a Neverland housekeeper - testified that when at Neverland children often became unruly and she had sometimes seen children so hyperactive that they could, feasibly, have been intoxicated. The media scurried outside to report this apparent bombshell and missed one of the most significant pieces of testimony in the entire trial.
Under cross examination by Thomas Mesereau, Fournier said that during the Arvizo family's final weeks at Neverland - the period during which the molestation supposedly happened - the two boys' guest room had been constantly messy, leading her to believe they'd been sleeping in their own quarters all along - not Michael Jackson's bedroom.
She also testified that Star Arvizo had once pulled a knife on her in the kitchen, explaining that she did not feel it had been intended as a joke and that she thought he'd been 'trying to assert some sort of authority'.
In a devastating blow to the prosecution's increasingly hilarious conspiracy charge, Fournier laughed at the idea that anybody could be held prisoner at Neverland Ranch, telling the jurors that there was no high fence around the property and the family could have walked out at any time 'with ease'.
When Gavin and Star's mother Janet Arvizo took the stand Tom Sneddon was seen with his head in his hands. She claimed that a videotape of herself and her children praising Jackson had been scripted word for word by a German man who barely spoke English. In outtakes she was seen singing Jackson's praises then looking embarrassed and asking if she was being recorded. She said that had been scripted too.
She claimed she'd been held hostage at Neverland even though log books and receipts showed that she'd left the ranch and returned on three occasions during the period of 'captivity'. It became apparent that she was currently under investigation for welfare fraud and had also been falsely obtaining money on the back of her son's illness, holding benefits to pay for his cancer treatment when he was already covered by insurance.
Even the most ardent prosecution supporters had to admit that Janet Arvizo was a disastrous witness for the state. Except Diane Dimond, who in March 2005 seemed to use Janet Arvizo's welfare fraud (she was convicted in the wake of Jackson's trial) as roundabout proof of Jackson's guilt, signing off a New York Post article with the gob smacking line, "Pedophiles don't target kids with Ozzie and Harriet parents."
Watching their case crumble before their eyes, the prosecution applied to the judge for permission to admit evidence of 'prior bad acts'. Permission was granted. Prosecutors told the jury they would hear evidence of five former victims. But those five prior cases turned out to be even more laughable than the Arvizos' claims.
A parade of disgruntled security guards and housekeepers took the stand to testify that they had witnessed molestation, much of it carried out on three boys; Wade Robson, Brett Barnes and Macauley Culkin. But those three boys were the defense's first three witnesses, each of them testifying that Jackson had never touched them and they resented the implication.
Moreover, it was revealed that each of these former employees had been fired by Jackson for stealing from his property or had lost a wrongful termination suit and wound up owing Jackson huge amounts of money. They'd also neglected to tell the police when they supposedly witnessed this molestation, even when questioned in connection with Jordy Chandler's 1993 allegations, but subsequently tried to sell stories to the press - sometimes successfully. The more money on the table, the more salacious the allegations became.
Roger Friedman complained in an interview with Matt Drudge that the media was ignoring the cross examination of the 'prior bad acts' witnesses, resulting in skewed reporting. He said, "When Thursday started, that first hour was with this guy Ralph Chacon who had worked at the Ranch as a security guard. He told the most outrageous story. It was so graphic. And of course everybody went running outside to report on it. But there were ten minutes right before the first break on Thursday when Tom Mesereau got up and cross examined this guy and obliterated him."
The fourth 'victim', Jason Francia, took the stand and claimed that when he was a child, Jackson had molested him on three separate occasions. Pushed for details of the 'molestation', he said Jackson had tickled him three times outside his clothes and he'd needed years of therapy to get over it. The jury was seen rolling their eyes but reporters including Dan Abrams heralded him as 'compelling', predicting that he could be the witness who put Jackson behind bars.
The media repeatedly claimed that Francia's allegations had been made in 1990, leading audiences to believe that the Jordy Chandler allegations were predated. In actuality, although Jason Francia claimed that the acts of molestation occurred in 1990, he didn't report them until after the media storm over Chandler's claims, at which point his mother, Neverland maid Blanca Francia, promptly extracted $20,000 from Hard Copy for an interview with Diane Dimond and another $2.4million in a settlement from Jackson.
Moreover, transcripts from police interviews showed that the Francia had repeatedly changed his story and had originally insisted that he'd never been molested. Transcripts also showed that he only said he was molested after police officers repeatedly overstepped the mark during interviews. Officers repeatedly referred to Jackson as a 'molester'. On one occasion they told the boy that Jackson was molesting Macauley Culkin as they spoke, claiming that the only way they could rescue Culkin was if Francia told them he'd been sexually abused by the star. Transcripts also showed that Francia had previously said of the police, "They made me come up with stuff. They kept pushing. I wanted to hit them in the head."
The fifth 'victim' was Jordy Chandler, who fled the country rather than testify against his former friend. Thomas Mesereau said in a Harvard lecture later that year, "The prosecutors tried to get him to show up and he wouldn't. If he had, I had witnesses who were going to come in and say he told them it never happened and that he would never talk to his parents again for what they made him say. It turned out he'd gone into court and got legal emancipation from his parents."
June Chandler, Jordy's mother, testified that she hadn't spoken to her son in 11 years. Questioned about the 1993 case, she seemed to suffer from a severe case of selective memory. At one point she claimed she couldn't remember being sued by Michael Jackson and at another she said she'd never heard of her own attorney. She also never witnessed any molestation.
When the prosecution rested, the media seemed to lose interest in the trial. The defense case was given comparatively little newspaper space and air time. The Hollywood Reporter, which had been diligently reporting on the Jackson trial, missed out two whole weeks of the defense case. The attitude seemed to be that unless the testimony was graphic and salacious - unless it made a good soundbite - it wasn't worth reporting.
The defense called numerous fantastic witnesses; boys and girls who had stayed with Jackson time and again and never witnessed any inappropriate behavior, employees who had witnessed the Arvizo boys helping themselves to alcohol in Jackson's absence and celebrities who had also been targeted for handouts by the accuser. But little of this testimony was relayed to the public. When DA Tom Sneddon referred to black comic Chris Tucker as 'boy' during his cross examination, the media didn't bat an eyelid.
When both sides rested jurors were told that if they found reasonable doubt, they had to acquit. Anybody who had been paying attention to proceedings could see that the doubt was so far beyond reasonable it wasn't even funny. Almost every single prosecution witness either perjured themselves or wound up helping the defense. There wasn't a shred of evidence connecting Jackson to any crime and there wasn't a single credible witness connecting him to a crime either.
But that didn't stop journalists and pundits from predicting guilty verdicts, CNN's Nancy Grace leading the way. Defense attorney Robert Shapiro, who had once represented the Chandler family, stated with certainty on CNN, "He's going to be convicted." Ex-prosecutor Wendy Murphy told Fox News, "There is no question we will see convictions here."
The hysteria of the fans outside the courthouse was mirrored by that of the reporters who secured seats inside, who were so excitable that Judge Rodney Melville ordered them to 'restrain themselves'. Thomas Mesereau commented retrospectively that the media had been "almost salivating about having [Jackson] hauled off to jail."
When the jury delivered 14 'not guilty' verdicts, the media was 'humiliated', Mesereau said in a subsequent interview. Media analyst Tim Rutten later commented, "So what happened when Jackson was acquitted on all counts? Red faces? Second thoughts? A little soul-searching, perhaps? Maybe one expression of regret for the rush to judgment? Naaawww. The reaction, instead, was rage liberally laced with contempt and the odd puzzled expression. Its targets were the jurors... Hell hath no fury like a cable anchor held up for scorn."
In a post-verdict news conference Sneddon continued to refer to Gavin Arvizo as a 'victim' and said he suspected that the 'celebrity factor' had impeded the jury's judgment - a line many media pundits swiftly appropriated as they set about undermining the jurors and their verdicts.
Within minutes of the announcement, Nancy Grace appeared on CourtTV to allege that jurors had been seduced by Jackson's fame and bizarrely claim that the prosecution's only weak link had been Janet Arvizo.
"I'm having a crow sandwich right now," she said. "It doesn't taste very good. But you know what? I'm also not surprised. I thought that celebrity is such a big factor. When you think you know somebody, when you have watched their concerts, listened to their records, read the lyrics, believed they were coming from somebody's heart... Jackson is very charismatic, although he never took the stand. That has an effect on this jury.
"I'm not gonna throw a stone at the mom, although I think she was the weak link in the state's case, but the reality is I'm not surprised. I thought that the jury would vote in favor of the similar transaction witnesses. Apparently the defense overwhelmed them with the cross-examining of the mother. I think it boils down to that, plain and simple."
Grace later stated that Jackson was 'not guilty by reason of celebrity' and was seen attempting to hound jury foreman Paul Rodriguez into saying he believed Jackson had molested children. One of Grace's guests, psychoanalyst Bethany Marshall, leveled personal attacks towards one female juror, saying, "This is a woman who has no life."
Over on Fox News, Wendy Murphy branded Jackson 'the Teflon molester' and said that the jurors needed IQ tests. She later added, "I really think it's the celebrity factor, not the evidence. I don't think the jurors even understand how influenced they were by who Michael Jackson is... They basically put targets on the backs of all, especially highly vulnerable, kids that will now come into Michael Jackson's life."
Legal analyst Jeffrey Toobin told CNN that he thought the 'prior bad acts' testimony had been 'effective evidence', even though various boys at the heart of that testimony had taken the stand as defense witnesses and denied ever being molested. He also claimed that the defense had won because "they could tell a story, and juries, you know, always understand stories rather than sort of individual facts."
Only Robert Shapiro was dignified in the face of the verdicts, telling viewers that they should accept the jurors' decision because the jurors were from "a very conservative part of California and if they had no doubt, none of us should have any doubt."
The following day on Good Morning America, Diane Sawyer upheld the notion that the verdict had been influenced by Jackson's celebrity status. "Are you sure?" she pleaded. "Are you sure that this gigantically renowned guy walking into the room had no influence at all?"
The Washington Post commented, "An acquittal doesn't clear his name, it only muddies the water." Both the New York Post and the New York Daily News ran with the snide headline 'Boy, Oh, Boy!'
In her final New York Post article about the trial, Diane Dimond bemoaned the not guilty verdict, saying that it left Michael Jackson untouchable. She wrote, "He walked out of court a free man, not guilty on all counts. But Michael Jackson is so much more than free. He now has carte blanche to live his life any way he wants, with whomever he wants, because who would ever try to prosecute Michael Jackson now?"
In Britain's Sun newspaper, celebrity rent-a-gob and talking head extraordinaire Jane Moore penned an article titled 'If the jury agree Janet Arvizo is a bad mum (and she IS)... How did they let Jackson off?' It began: "Michael Jackson is innocent. Justice has been done. Or so the loony tunes gathered outside the courthouse would have us believe." She went on to question the jurors' mental capacity and dismiss the American legal system as 'half-baked'. "Nothing and no one truly emerges as a winner from this sorry mess," she finished, "least of all what they laughably call American 'justice'."
Sun contributor Ally Ross dismissed Jackson's fans as 'sad, solitary dick-wits'. Another Sun article, penned by daytime TV presenter Lorraine Kelly, titled 'Don't forget the kids still at risk... Jacko's own', overtly labeled Jackson a guilty man. Kelly - who never attended Jackson's trial - bemoaned the fact that Jackson 'got away with it', complaining that "instead of languishing in jail, Jackson is now back home in Neverland." Jackson, she concluded, was "a sad, sick loser who uses his fame and money to dazzle the parents of children he takes a shine to."
After the initial outrage, the Michael Jackson story slipped out of the headlines. There was little analysis of the not guilty verdicts and how they were reached. An acquittal was considered less profitable than a conviction.
Indeed, Thomas Mesereau said in later years that if Jackson had been convicted it would have created a 'cottage industry' for the media, generating a story a day for years to come. Long-running sagas like custody of Jackson's children, control of his financial empire, other 'victims' filing civil suits and the long-winded appeals process would have generated thousands of stories each for months, years, perhaps even decades.
Jackson's imprisonment would have created a never ending supply of gratuitous headlines; Who is visiting? Who isn't? Is he in solitary confinement? If not, who are his cellmates? What about his prison wardens? Does he have a prison pen-pal girlfriend? Can we fly a helicopter over the prison yard and film him exercising? The possibilities were endless. A bidding war was raging over who would get the first leaked images of Jackson in his cell before the jury even began its deliberations.
A not guilty verdict was not quite so lucrative. In an interview with Newsweek, CNN boss Jonathan Klein recalled watching the not guilty verdicts come in and then telling his deputies, "We have a less interesting story now." The Hollywood Reporter noted that hastily assembled TV specials about Jackson's acquittal performed badly and were beaten in the ratings by a re-run of Nanny 911.
The story was over. There were no apologies and no retractions. There was no scrutiny - no inquiries or investigations. Nobody was held to account for what was done to Michael Jackson. The media was content to let people go on believing their heavily skewed and borderline fictitious account of the trial. That was that.
When Michael Jackson died the media went into overdrive again. What drugs had killed him? How long had he been using them? Who had prescribed them? What else was in his system? How much did he weigh?
But there was one question nobody seemed to want to ask: Why?
Why was Michael Jackson so stressed and so paranoid that he couldn't even get a decent night's sleep unless somebody stuck a tube full of anesthetic into his arm? I think the answer can be found in the results of various polls conducted in the wake of Michael Jackson's trial.
A poll conducted by Gallup in the hours after the verdict showed that 54% of White Americans and 48% of the overall population disagreed with the jury's decision of 'not guilty'. The poll also found that 62% of people felt Jackson's celebrity status was instrumental in the verdicts. 34% said they were 'saddened' by the verdict and 24% said they were 'outraged'. In a Fox News poll 37% of voters said the verdict was 'wrong' while an additional 25% said 'celebrities buy justice'. A poll by People Weekly found that a staggering 88% of readers disagreed with the jury's decision.
The media did a number on its audience and it did a number on Jackson. After battling his way through an exhausting and horrifying trial, riddled with hideous accusations and character assassinations, Michael Jackson should have felt vindicated when the jury delivered 14 unanimous not guilty verdicts. But the media's irresponsible coverage of the trial made it impossible for Jackson to ever feel truly vindicated. The legal system may have declared him innocent but the public, on the whole, still thought otherwise. Allegations which were disproven in court went unchallenged in the press. Shaky testimony was presented as fact. The defense's case was all but ignored.
When asked about those who doubted the verdicts, the jury replied, "They didn't see what we saw."
They're right. We didn't. But we should have done. And those who refused to tell us remain in their jobs unchecked, unpunished and free to do exactly the same thing to anybody they desire.
Now that's what I call injustice.
Merci à ce journaliste de remettre les points sur les "i".
Nous devons faire quelques choses pour réhabilité son nom auprès de tous ceux qu'ils l'ont aimé et qui ont cessé de croire en lui alors qu'il ést innocent de tout ce dont on l'accuse.
mercredi 23 juin 2010
When I look you In the Eyes .......
I could see the Peace,
The Love I reach
For a long long Time.
When I look you in the eyes,
I'm not afraid of the word
Because in your eyes
it seems more beautiful.
Michael, In your eyes
The truth has reached his home.
You are the Love of this World
But this World hasn't loved you.
Michael, I look your eyes
And I see me more peaceful,
More beautiful and I imagine
The world can be better for us.
Michael, I miss your eyes and your smile.
I can't look now in your eyes
But I hope I can make it again
In this world or In the Heaven
(Write by May971)
lundi 21 juin 2010
Believe
Maintenant que nous (Fans, believers et non believers qui y croient) sommes convaincus qu'il est en vie. Nous nous devons de lui permettre de revenir auprès des siens.
Michael, if you read this words, Say to them what we should do to make this world better. I know you have a solution et God gives you a little of his power to save the Peace and Love in this world. God blesses you, Michael and all your family and fans...
mardi 15 juin 2010
Discours de Madonna le 17/09/2009.
« Michael Jackson est né en août 1958, comme moi. Michael Jackson a grandi dans le Midwest, comme moi. Michael Jackson a huit frères et soeurs, comme moi. A six ans, il est devenu une star. A six ans, j’ai perdu ma mère. Je n’ai jamais eu de mère et lui n’a jamais eu d’enfance. Quand on vous prive de quelque chose, vous devenez obsédé par cette chose toute votre vie. J’ai grandi en recherchant une mère et j’ai parfois réussi, mais comment voulez-vous vous créer une enfance lorsque vous êtes sous le feu des projecteurs du monde, votre vie entière ?
[…]
Michael Jackson était un héros. […] Il a chanté dans les plus grands endroits du monde, il a vendu des centaines de milliers de disques, il a dîné avec des premiers ministres et des présidents. Les femmes en tombaient amoureuses, les hommes en tombaient amoureux. Tout le monde voulait danser comme lui, il semblait venir d’un autre monde, mais il était aussi un humain. Comme la plupart des artistes, il était triste et devait gérer son sentiment d’insécurité. Je ne peux pas dire que nous ayons été les meilleurs amis, mais en 1991 j’ai décidé que je voulais apprendre à mieux le connaître. Alors je l’ai invité à dîner, juste lui et moi. Il a accepté et est venu chez moi sans aucun garde du corps. Nous avons roulé jusqu’à un restaurant. Il faisait nuit, mais il gardait ses lunettes de soleil. Je lui ai dit : "Michael, peux-tu enlever ces lunettes pour que je puisse voir tes yeux ? " Il n’a rien dit pendant un instant et puis il a enlevé ses lunettes en me souriant et a dit : "Est-ce que tu me voies maintenant ? Est-ce que c’est mieux ? "
Puis nous sommes revenus chez moi pour voir un film, allongés sur le canapé comme deux kids. A un moment, il a approché sa main de la mienne et j’ai senti qu’il cherchait une amie et non une amoureuse. J’étais heureuse de lui apporter cela. Alors, il n’était plus une superstar, juste un être humain. Nous sommes sortis ensemble quelques fois puis, sans vraie raison, nous nous sommes perdus de vue.
[…]
Quand j’ai appris le décès de Michael, j’étais à Londres, là-même où il était censé faire son grand retour un peu plus tard. J'ai alors pensé : "Je l’ai abandonné, nous l’avons abandonné. Nous avons laissé cette magnifique créature, qui a un jour enflammé le monde, glisser et s’enfoncer jusqu’à tomber. Alors qu’il était occupé à construire une famille et à reconstruire sa carrière, nous étions occupés à le juger. La plupart d’entre nous lui avons tourné le dos. " Je suis alors allée sur Internet, j’ai regardé ses clips et ses chansons et me suis dis : "Mon Dieu, il était si unique, si original, si rare et il n’y aura plus jamais quelqu’un comme lui. C’était un Roi. " Mais c’était aussi un être humain. Nous sommes tous des humains, nous avons parfois besoin de perdre quelque chose avant de pouvoir l’apprécier à sa juste valeur.
[…]
Oui, Michael Jackson était un être humain, mais c’était aussi un Roi. Longue vie au Roi ! »
Pourquoi ?
Pourquoi me hante-t-il si fort ?
Pourquoi suis-je si prompt à ne plus croire en sa mort ?
Que de questions qui se bousculent dans ma tête ?
Je vis heureuse auprès de mon fiancé et de ma famille.
J'ai un bon travail, un salaire, un toit au dessus de ma tête.
Je pense être très ouverte d'esprit et équilibrée dans ma tête.
Je crois très fort en Dieu et en ses bienfaits
Mais...Mais...
Pourquoi ce sentiment étrange,
que quelque chose manque dans le paysage?
Pourquoi suis-je si peu convaincu par cet étrange message ?
Que veulent dire ces songes troublants ?
Michael, où que tu sois,
Et même si je me demande pourquoi ?
Je pense très fort à toi ...
Et je pense savoir pourquoi tu ne souhaites plus être là.
Prends soin de toi ou que tu sois.
Que ce soit ici ou dans l'au-delà ....
Le doute
MORT entre guillemets. Pourquoi des guillemets me direz-vous ? J'ai des doutes. De plus en plus sérieux sur la mort de MJ.
Depuis, l'annonce de sa mort le 26 juin 2009 (lendemain de son présumé décès), 2 sentiments se sont toujours mélés en moi.
Le premier, OUI, il est bien mort, mais quelqu'un l'a assassiné. Il dérangeait certaines personnes et les médias n'ont cessé de lui pourrir la vie depuis si longtemps. Il en ai mort et c'est de leur faute.Ou bien, il est mort par la tristesse que ce monde lui inspire... Trop de malheur, trop de pauvreté, trop de corruption, etc...
Le second sentiment n'a pas tardé à apparaitre. Et je ne sais aujourd'hui encore pas pourquoi ce sentiment subsiste. Mais il est de plus en plus fortement ancré en moi. Michael n'est pas mort. Autrement dit, son enveloppe charnel et son enveloppe spirituel font encore partie intégrante de ce monde. Et plus j'y pense, plus ça me travaille.
J'ai cette intime conviction qui grandit en moi comme si un signe de sa part avait tout déclenché mais qu'il restait dans l'ombre comme pour me dire CHUT !!! ne dis rien. Je vous en parle car ce n'est qu'un sentiment... troublant mais pas vérifiable. Même les vidéos 'une certaine "Julie Boisvert" qui traine sur le net ne réussissent pas à me convaincre que mon sentiment est véridique. Ses théories sont pour certaines vraiment troublantes. Mais nous voyons tous les jours de la manipulation dirigée ce monde.
J'avoue que si ce sentiment s'avère vrai un jour, je pense que Michael aura eu raison de faire cela. Pourquoi? Pour réveiller la conscience des gens de ce qu'est devenu notre monde. Il ne nous aura pas manipuler nous ces fans car nous croyons en lui. Mais ceux qui dirigent, décident et manipulent ne l'entendront pas de cette oreille.
jeudi 29 avril 2010
Son absence est toujours aussi douloureuse ...
Parfois, je me dis que je dois être bizarre. Et puis, l'instant d'après, je me fiche de ce que les autres peuvent pensés.
Il est le seul être, en dehors de ma famille et de mon homme, qui est eu autant d'importance à mes yeux.
Ma peine est toujours vivace et je ne peux m'empêcher de me dire que le Monde ne lui rend pas assez hommage pour tout ce qu'il a fait.
Merci Michael, je t'aime...
We are the world 25 for Haïti
Cette version est aussi magnifique que la première... J'adore.
On y retrouve l'esprit et la voix de Michael. De quoi, nous rappelez qu'il sera toujours parmi nous et qu'il aurait lui-même tout fait pour sauver les enfants d'Haïti.
For Ever, Michael....
vendredi 12 février 2010
SomeOne In the Dark
Sometimes, I'm Sad
Sometimes, I feel Bad
I have a big pain
It's raining in my heart
But, Someone in the dark
Has touched my shoulder
And said to me
Don't cry my baby
It's a good friend of me
He dries my tears
And kisses me
And says to me : It's your friend, It's Michael ! (By May971)
En Français, ça donne :
Parfois, je suis triste
Parfois, je me sens mal
J'ai une grande douleur
Il pleut dans mon coeur
Mais, quelqu'un dans l'obscurité
A touché mon épaule
Et me dit:
Ne pleure pas mon bébé
C'est un bon ami à moi
Il sèche mes larmes
Et m'embrasse
Et me dit: C'est ton ami, c'est Michael!
For All Time !!!
For All time, I think about you, Michael... I Love you so much, Michael, and For ever...
mardi 2 février 2010
What about us !!!
J'ai du mal à contenir mes larmes en voyant cet hommage.
J'ai le coeur gros et j'ai mal à l'âme.
Tu nous manqueras à jamais Michael.
mercredi 27 janvier 2010
God blesses you, Michael
"My Love, My Life, My All"
[Verse 1:]
My hands were made
To worship you
My heart, my King
It beats for you
[Pre-Chorus:]
Oh Lamb
So true
I surrender to you
[Chorus:]
My life
(I give)
My love
(I give)
My all
(All)
[Verse 2:]
Your touch
Your kiss
Your grace
To me
Is deeper
Than my soul can see
My purpose it changed
When I called out your name
[Chorus]
[Repeat Verse 2]
[Chorus]
[Bridge:]
My past
has been erased
With just one touch from you
My clouds
My rain
My pain
Has changed
Your blood has made me new
[Pre-Chorus]
[Chorus]
(and when)
And When
This world
(has come)
Has come
(to end)
to end
(and paradise)
And par(when I see your face)adise
(when you call for me father)
With you
(you'll wipe every tear Father) Begins
(and this is what He'll say)
Well done
(you'll say)
you'll say
(when I see)
When I see your face
[Chorus]
[Bridge]
[Pre-Chorus x3]
[Chorus]
Jesus you are
[Chorus]
Jesus you are
[Chorus]
mercredi 13 janvier 2010
Urgence Haïti
Ce pays, d'une extrème pauvreté, était déjà frappé par la misère. Mais aujourd'hui, il a reçu un coup encore plus terrible. Mon coeur et mon âme vont vers tout le peuple d'Haïti, mais également vers leur famille en France et dans le monde entier.
Michael, s'il avait été parmis nous, aurait surement fait quelques choses pour les aider. Moi je fais un don pour ACF qui agit depuis de nombreuses années en Haïti pour améliorer le quotidiens des Haïtiens.
N'hésitez surtout pas à aider par tous les moyens qui vous sembleront bon. Nous devons tous être solidaires dans ces moments de malheur....
mercredi 6 janvier 2010
Fall Again...
Feels like a fire that burns in my heart
Every single moment that we spend apart
I need you around for every day to start
I haven’t left you alone
There’s something about you,
I stare in your eyes And everything
I’m looking for I seem to find
All this time away is killing me inside
I need your love in my life
I wanna spend time till it ends
I wanna fall in you again
Like we did when we first met
I wanna fall with you again
We fought in a battle, nobody won
And now we face a mountain to be overcome
You can’t turn away, the past is said and done
I need us to carry on
I wanna spend time till it ends
I wanna fall with you again
Like we did when we first met
I wanna fall with you again
You’ll try everything you never thought would work before
When you live, when you love, and you give them your all
You can always give up some more
Baby nothing means anything unless you’re here to share with me
I can breathe, I can bleed, I can die in my sleep
Cause you’re always there in my dreams
I wanna spend time till it ends
I wanna fall with you again
Like we did when we first met
I wanna fall with you again
I wanna spend time till it ends
I wanna fall with you again
Like we did when we first met
I wanna fall with you again
mardi 5 janvier 2010
Bonne et heureuse Année 2010
Je souhaite à tous les fans de MJ, mais également à tout le reste du Monde, non seulement une bonne année 2010, mais également une remise en question de chacun.
Changer vos vies pour que le Monde, notre Monde soit meilleur. Je pense que si chacun y met du sien, nous pouvons arriver à quelques choses d'extraordinaire comme l'a souhaité notre regretté Michael Jackson.
Michael, tu nous as montré la voie et c'est maintenant à nous, de la poursuivre. Faire le Bien pour récolter le Bien.
Et que le bonheur inonde vos coeurs bien au delà de cette année...
Bonne Année
Le deuil a un gout amère...
allait être une année si sombre...
Dans notre monde si tourmenté,
une lumière étincelait et illuminait nos âmes.
Une lumière si douce et à la fois si forte,
Que ceux qui l'ont reçu ont voulu la garder à jamais.
Mais l'obscurité vient recouvrir le Monde.
Le mal vient de partout à la fois.
L'indifférence des êtres humains est telle un plaie
qui s'abat sur le Bien.
Plusieurs célébrités nous ont quitté en l'an 2009,
David Caradine, Farrah Fawcett, Patrick Swayze,
Filip Nikolic (2be3), pour ne citer qu'eux
Et bien d'autres que j'oublies,
Sans oublier certains membres de nos familles
Que la mort a pris dans ses filets...
Mais celui que mon coeur ne cesse de pleurer
Depuis le 25 juin dernier,
C'est notre lumière qui s'est éteinte à tout jamais.
Michael est parti ou plutôt a été obligé
de nous quitter par la malveillance
d'un être sans coeur.
J'ai parfois honte de vivre dans ce monde
où les gens ne connaissent ni l'Amour
ni même la compassion envers leur prochain
J'ai honte de voir les gens se déchirer pour des idées dépassées
Au lieu de nourrir leurs prochains affamés.
Il est pourtant si facile d'avoir du coeur et de donner de l'Amour
Autour de soi
Michael Jackson savait donner tout ça.
Tout ceux qui l'ont connu se souviendront toujours de sa Lumière.
Et tous ses fans continueront à percevoir cette petite lueur au loin
Mais qui continuera d'inonder leur coeur.
mardi 22 décembre 2009
mercredi 16 décembre 2009
Association Michael Jackson Comunity
Merci Myriam pour avoir créer cette association. J'ai la sensation maintenant que je ne suis pas si bizarre de penser que Michael était une sorte d' ange.
Michael, j'espère que tu nous vois de là où tu es.
Dieu, donnes-nous la force de délivrer ton message de paix et d'Amour.
lundi 14 décembre 2009
I miss you so much...
Je me sens vraiment coupable de ne pas avoir forcer plus pour le rencontrer.
Je me sens mal de n'avoir pas pu lui dire combien il comptait à mes yeux.
Je me sens triste de ne pas avoir été à ses cotés quans il avait besoin de réconfort.
J'ai le coeur gros de voir ses enfants orphelins de père.
Le plus merveilleux papa que la Terre puisse avoir. J'espère qu'ils en sont conscient et le seront toute leur vie.
J'ai eu honte de révéler autour de moi, tout l'Amour que j'avais pour lui.
Cet Amour là, n'a rien à voir avec ce que j'ai pu connaitre jusqu'à présent.
Rien à voir avec l'Amour que j'ai pour mon compagnon ou mes parents.
Il se rapproche plus de celui que j'éprouve pour Dieu. Humble et sain.
En écrivant ceci, j'ai les larmes qui veulent sortir. J'ai envie de crier, de hurler que le monde est aveugle et qu'ils ont laissé partir l'homme le plus humble et le plus magnifique du monde.
Au delà de son statut d'icone, je le considérais moi comme un homme bon, gentil et charitable. Il n'y a même pas de mots assez fort pour dire ce qu'il représentait sur cette Terre. Une sorte d'ange venu apaisé les malheurs de "pauvres" et des "enfants perdus" de ce monde. Il a toujours donné et en tout temps de sa personne et de son argent pour apaiser les malheurs des autres...
Que lui avont nous donner en échange... La mort.
Je vous assure, je suis réellement dégoutée de la vie. Des situations où l'homme n'a même plus le controle de ce qui l'entoure et a fortiori de sa propre vie. Nous pouvons changer les choses tout simplement en le voulant. Même si c'est dure, même si c'est fastidieux et long. Nous ne devons pas laisser cette Terre tel qu'elle est à nos enfants. Sinon, Notre Michael sera mort pour rien...
vendredi 11 décembre 2009
mardi 8 décembre 2009
mercredi 2 décembre 2009
Ecoutez, c'est tout simplement magnifique...
Cette jeune femme s'appelle Kina Grannis. Elle rend hommage au Roi de la Pop sur "Remember the time"... C'est tellement beau que j'en ai les larmes au yeux. Pas de chichis, pas d'imitation, simplement l'âme et le coeur... Qu'en pensez-vous ?
mardi 1 décembre 2009
Si l'hypocrisie devait être un homme ce serait celui là ....
Il se prétend être le père des 2 premiers enfants de Michael. Si c'est pas du foutage de gueule ça...
Evan Chandler a mis fin à ses jours...
En apprenant la nouvelle, j'ai pleuré. Non pas de joie mais parce que comme beaucoup de fans certainement, j'ai ressenti un énorme gachis. Pas de haine ni de rancoeur car je ne sais pas pourquoi il s'est suicidé. Mais de la pitié pour cet homme qui si ça se trouve s'en voulait à mort d'avoir gagné de l'argent au dépens de l'homme le plus pur de la planète. Et d'avoir peut être participé à causer sa perte....
Voici une enquête interessante sur les accusations qu'à porté cet homme contre Michael en 1993/1994...
Mary A. Fisher pour le magazine GQ - 1994
Enquête de Mary A.Fisher pour GQ Magazine 1994.
Publié et traduit en France par le magazine Playboy (N°29) en mars 1995.
L'affaire Michael jackson a fait couler des torrents d'encre et chacun y est allé de son explication plus ou moins graveleuse. Pourtant une enquête serrée dévoile quantité de faits troublants. Michael jackson serait-il tombé dans un piège ?
Michael Jackson est-il coupable ou innocent ? Une série d'allégations scandaleuses prétendant que le chanteur aurait abusé d'un jeune garçon de treize ans, a entrainé un procès de plusieurs millions de dollars, a déclenché deux enquêtes de la chambre d'accusation et a mis en branle tout un cirque médiatique éhonté. En retour, Jackson a assigné certains de ses accusateurs en justice pour extorsion. Finalement les poursuites se sont arrêtées à la suite d'un compromis et du versement d'une somme estimée à 20 millions de dollars, et aucune charge n'a été retenue contre Michael ni par la police ni par la chambre d'accusation. Enfin, au mois d'aôut dernier, jackson a défrayé à nouveau la chronique en annonçant son mariage avec Lisa Marie Presley, la fille d'Elvis. mariage de courte durée dont la rupture a été annoncée le mois dernier.
A présent le silence est retombé. Les médias se sont tus. Mais une chose reste claire: le public américain n'a jamais écouté la défense de Michael jackson. Il est bien sûr impossible de prouver par la négative, c'est à dire d'affirmer qu'un acte n'a jamais eu lieu. Mais rien n'empêche d'enquêter en profondeur sur ceux qui ont attaqué Jackson pour tenter de mieux comprendre leurs personnalités et leurs motivations. Un tel examen, fondé sur les documents de la justice, les archives de travail et de nombreux interviews, démontre de manière très convaincante que Jackson n'a jamais abusé de personne. En fait, il pourrait très bien être tombé dans le piège d'un chantage machiavélique...
En outre, les faits paraissent radicalement différents de ce qu'on a pu lire dans les journaux à scandale ou même tels qu'ils ont été rapportés par les journalistes les plus sérieux. C'est une histoire pleine de rapacité et d'ambition, attisée par l'incompréhension de la police, des avocats et des médias paresseux, avides de sensationnalisme et comme hyptonisés par une puissante drogue. Cela ressemble tout simplement à un mensonge
Michael et ses avocats ont refusé d'être interviewés pour cet article. Pourtant, s'ils avaient décidé de se porter partie civile et de plaider, ce qui suit aurait pu servir la défense de Jackson, étoffer l'accusation d'extorsion contre ses propres accusateurs et aider à blanchir le chanteur (sic!).
Les ennuis de Jackson ont commencé en mai 1992, le jour où il tomba en panne avec son van sur Wiltshire Boulevard en plein Los Angeles. En carafe au milieu d'une rue extrêmement passante, Jackson fut repéré par la femme de Mel Green, un employé de Rent-A-Wreck, une firme de location de voitures située à moins d'un kilomètre de là. Lorsque Dave Schwarts, le patron de la boite, apprit que Green conduisait Jackson jusqu'au garage, il téléphona à sa femme June, lui demandant de faire venir leur fille de six ans et le fils qu'elle avait eu d'un premier mariage, un garçon de douze ans qui était un grand fan de Michael. Lorsque ceux-ci arrivèrent, June Schwartz donna son téléphone personnel à Jackson en lui racontant que son fils lui avait envoyé un dessin au moment où ses cheveux avaient pris feu accidentellement lors du tournage de la publicité pour Pepsi Cola.
"C'était comme si elle lui avait imposé son fils", se rappelle Green. "Je pense que Michael s'est cru redevable de quelque chose envers ce garçon et c'est comme ça que tout a commencé." Cette relation n'a jamais été remise en cause. Au début Jackson a régulièrement appelé l'adolescent et une amitié est née entre eux. Quatre mois plus tard, de retour d'une tournée promotionnelle, le chanteur a plisierus fois invité June Chandler Schwartz, son fils et sa fille, dans son ranch de Neverland près de Santa Barbara. Puis l'année suivante, Jackson a comblé la famille de cadeaux, de jeux vidéo, de montres ou de parties de shopping dans le grand magasin de jouets Toys R Us après les heures de fermeture, leur offrant même des voyages autour du monde, de La Vegas à Disney World, de Monaco à Paris. Enfin en mars 1993, jackson et l'adolescent ont commencé à se fréquenter en tête à tête et le jeune garçon a passé plusieurs nuits chez la vedette. June Chandler Schwartz, elle aussi, s'est rapprochée de Jackson affirmant même selon un ami: "Je l'aime énormément. C'est l'homme le plus gentil que j'ai connu."
On a souvent glosé sur les excentricités de Michael Jackson, comme ses nombreuses opérations esthétiques ou sa préférence marquée pour la compagnie des enfants. Et bien qu'il soit peu fréquent pour un homme de trente-cinq ans de garder à coucher un garçon de treize ans, ni la mère de l'enfant ni son entourage n'y trouvèrent à redire. Il est vrai que la conduite de Michael se comprend mieux lorsqu'on connaît son enfance. "Contrairement à ce qu'on pense, sa vie n'a jamais été une partie de plaisir", fait remarquer son avocat. Son enfance s'est arrêtée - et sa vie anormale a commencé - dès l'âge de cinq ans lorsqu'il vivait à Gary, dans l'Indiana. Ensuite Michael a passé sa jeunesse dans les studios ou sur scène en se produisant devant des millions d'étrangers et en menant une vie itinérante d'hôtels en hôtels. A part ses huit frères et soeurs, Jackson fut exclusivement entouré d'adultes qui le poussaient sans relâche, comme son père Joe Jackson, un homme strict et sans affection et qui dit-on, battait régulièrement ses enfants.
Selon ses proches, cette vie déréglée a eu pour conséquence de le bloquer dans son développement. Michael Jackson est un enfant dans un corps d'homme. "Il n'a jamais eu d'enfance", affirme Bert Fields, un de ses anciens avocats. "C'est maintenant qu'il peut enfin vivre sa jeunesse. Ses copains ont douez ans. Ensemble, ils se livrent à des batailles de polochons ou jouent à se lancer de la nourriture." (N'oublions pas cependant que son intérêt pour les enfants s'est également traduit par de nombreuses actions humanitaires. Depuis des années, Michael Jackson a versé des millions de dollars au profit de causes humanitaires concernant les enfants, comme sa propre fondation la Heal The World Foundation.).
Pour comprendre ce qui s'est passé, il faut également tenir compte du contexte de notre époque qui a profondément influencé tous ceux appelés à juger sa conduite. "La confusion et même l'hystérie règnent autour des sévices sexuels subis par les enfants", rappelle le Dr Phillip Resnick, un célèbre psychiatre de Cleveland. "Tout contact physique ou protecteur envers un enfant paraît suspect et un adulte peut très facilement se voir condamné pour un crime sexuel."
L'attachement de Jackson pour l'adolescent fut tout d'abord bien accueilli par ses proches, sa mère, son beau-père et même son père véritable, Evan Chandler (qui a refusé de répondre aux questions pour cet article). Né dans le Bronx en 1944, Chandler né Charmatz, a embrassé la profession de dentiste en suivant avec répugnance les traces de son père et de ses frères. Un de ses familiers nous a confié: "Il déteste son métier. En fait il a toujours voulu devenir écrivain." En 1973 il a déménagé pour installer son cabinet à Palm Beach, et il en a profité pour changer son nom de Charmatz qui "sonnait trop juif" selon un de ses anciens collègues. Puis dans l'espoir de devenir scénariste, Chandler a de nouveau déménagé à la fin des années 70, s'installant cette fois-ci à Los Angeles avec sa jolie épouse, June Wong, un ex-manequin d'origine Eurasienne.
La carrière de dentiste de Chandler a connu des moments difficiles. En décembre 1978, alors qu'il travaillait au Crenshaw Family Dental Center, une modeste clinique de Los Angeles, Chandler pratiqua seize plombages sur un patient en une seule séance, déclenchant les foudres du Board of dental Examiners qui conclut à "des inefficacités et à de grosses lacunes dans l'exercice de sa profession." dans un premier temps, le Conseil lui retira sa licence, puis revenant sur sa décision, le suspendit seulement pour trois mois avec une période probatoire de deux ans et demi. Effondré, Chandler partit alors pour New York où il y écrivit un scénario. mais il ne trouva nulle part à le vendre. Quelques mois plus tard, il revint à Los Angeles avec sa femme et se consacra à nouveau à la dentisterie. En 1980, au moment de la naissance de leur fils, son mariage commença à battre de l'aile. "c'est le caractère d'Evan qui poussa June à le quitter", révèle un ami de la famille. Le couple divorça en 1985 et la justice confia la garde de l'enfant à la mère en lui octroyant une pension de 500 dollars par mois. mais lorsque le scandale Jackson éclata au grand jour en 1993, Chandler devait encore à son ex-femme 68 000 dollars d'arriérés, une somme à laquelle elle a d'ailleurs fini par renoncer.
Un an avant la rencontre entre Michael Jackson et son fils, Chandler connut une nouvelle série d'ennuis professionnels. Une de ses patientes, un modèle, le poursuivit pour négligence en exigeant des dommages et intérêts. Chandler se défendit en affirmant que cette personne avait signé une décharge pour les risques encourus. mais lorsque Edwin Zinman, son avocat, demanda à voir l'attestation originale, Chandler prétendit qu'on lui avait volé dans le coffre de sa Jaguar et il ne put fournit qu'un duplicata. Zinman, soupçonneux, ne put vérifier avec certitude l'autenticité du document. "Quelle curieuse coïncidence que ce vol", commente-il aujourd'hui. "C'est un peu comme l'élève qui raconte au professeyr que le chien a mangé son devoir." la poursuite se solda par un compromis financier dont le montant est resté inconnu.
Malgrè cela Chandler finit par se constituer une clientèle à Beverly Hills et il vit même s'entrouvrir les portes de Hollywood lorsqu'il cosigna en 1992 le film de Mel Brooks Robin Hood: Man in Tights. Jusque-là, Chandler ne se préoccupait guère de son fils. "Il promettait toujours de lui acheter un ordinateur pour travailler avec lui, mais il ne l'a jamais fait", nous a confié Michael Freeman, l'ancien avocat de June Chandler Schwartz. En fait, Chandler semblait se consacrer à son travail de dentiste. Dans le même temps, il se remaria avec une avocate qui lui donna deux enfants. Au début Chandler encouragea les contacts entre son fils et Michael, s'en vantant même auprès de ses amis et associés. Lorsque son fils et Michael vinrent passer quelques jours chez lui en mai 1993, il invita le chanteur à prolonger son séjour. Selon certains, il lui suggéra même de faire bâtir une aile supplémentaire à sa maison puis, après avoir consulté le service du cadastre et découvert qu'il en avait le droit, Chandler aurait même carrément demandé à Michael de lui construire une nouvelle maison.
Les premiers soupçons d'abus sexuels. Ce même mois l'adolescent, sa mère et Michael Jackson s'envolèrent pour Monaco afin d'assister aux Word Music Awards. "Chandler commença à être jaloux et à se sentir délaissé", affirme Freeman. Néanmoins à leur retour, le chanteur et l'adolescent passèrent cinq jours chez Chandler où ils partagèrent la chambre du petit demi-frère. C'est à cette époque-là, selon lui, que Chandler conçut pour la première fois des soupçons d'abus sexuels, même si, comme il le reconnut ultérieurement, Jackson et son fils étaient toujours vêtus lorsqu'il les voyait au lit. D'ailleurs Chandler n'a jamais prétendu avoir été témoin d'un geste déplacé de la part du chanteur. Néanmoins Chandler devint de plus en plus agressif, menaçant à la fois Michael Jackson, son ex-femme June et son second mari Dave Schwartz. Au début du mois de juillet 1993, dave Schwartz enregistra secrètement une longue conversation téléphonique avec Chandler. Celui-ci parlait de son inquiétude au sujet de son fils et de sa colère à l'encontre de Michael Jackson et de son ex-femme qu'il décrivait comme "froide et san coeur". Il prétendait que lorsqu'il avait essayé d'attirer son attention et de discuter de ses soupçons sur Michael, elle lui avait répondu "d'aller se faire foutre".
"J'entretenais pourtant de bons rapports avec Michael Jackson", confiait Chandler à Schwartz. "Nous étions amis et je le respectais pour tout ce qu'il avait fait. Il n'avait pas de raison de cesser de m'appeler. mais un jour je lui ai dit exactement ce que j'attendais de toute cette relation. Ce que, moi, je voulais." L'enregistrement se poursuit sur le même ton et Chandler y admet même qu'on lui a "appris" ce qu'il doit dire ou non. Néanmoins, il n'est fait aucune mention d'argent dans toute cette concersation. Lorsque Dave Schwartz lui demande ce qu'a bien pu faire Michael Jackson pour s'attirer un tel couroux, Chandler répond: "Il a brisé ma famille. Mon fils a été séduit par le pouvoir et l'argent de ce type." Les deux hommes se qualifièrent alors plusieurs fois et réciproquement de pères minables.
A un autre moment, Chandler affirme être sur le point d'agir contre Jackson. "Tout est prêt", confiera-t-il à Schwartz. "Il y a des gens qui n'attendent que mon coup de fil. Je les ai payés pour ça. Tout va se dérouler selon un plan qui n'est pas entièrement le mien. Mais dès que j'aurai téléphoné, mon gars (probablement son avocat Barry K. Rothman) va se mettre à tirer sur tout qui bouge et les détruire de la manière la plus cruelle, la plus dure possible. je lui ai donné plein pouvoir pour cela." Chandler annonce ensuite que tout débutera dans six semaines: "Si j'y arrive, ce sera le jack pot. Il n'y a aucune raison que cela foire. J'ai tout vérifié. J'aurai tout ce que je veux et les autres seront détruis pour toujours. June perdra 'la garde de l'enfant)... et la carrière de Michael sera foutue."
"Mais ton fils dans tout ça ?" demanda Schwartz.
"Ca m'est égal", répondit Chandler. "Ca va être énorme. Ca va s'écrouler sur tout le monde et les détruire. Je vais els massacrer si je n'obtiens pas ce que je veux." Au lieu d'aller directement à la police, ce que toute personne sensée ferait si elle suspectait un abus sexuel à l'encontre d'un enfant, Chandler s'atait en effet adressé à un avocat. Et pas n'importe lequel. Barry Rothman !
"J'ai trouvé un avocat. C'est le plus beau salaud que je connaisse", affirme encore Chandler dans cette même conversation. "Tout ce qu'il veut c'est rendre la chose publique au plus vite, la monter en épingle et humilier le plus de gens possible. Il est méchant, implacapble, très malin et il cherche la publicité à tout prix"
(Barry Rothman nous a fait savoir par l'intermédiaire de Wylie Altken, un autre avocat, qu'il refusait de se laisser interviewer. Mais ce dernier a quand même accepté de répondre à quelques questions sur l'affaire Jackson, dans la mesure où celles-ci ne concernaient ni Chandler ni son fils). Un de ses anciens colègues, connaissant bien Barry Rothman puisqu'il travailla sur l'affaire Jackson et tint même un journal mentionnant les conversations entre le père et l'avocat, pense que ce dernier a très bien pu "monter cela de toute pièces. C'est dans son caractère". Les informations recueillies auprès d'anciens clients, associés et employés révèlent également un tissu de manipulations et de tromperies.
Dans sa jeunesse, Barry Rothman fut l'avocat qui négocia les contrats et les concerts de Little Richard, des Rolling Stones, des Who et de bien d'autres. De nombreux disques d'or ou de platine accrochés aux murs de son bureau commémorent cet âge d'or. Avec sa barbe grise et son bronzage soigneusement entretenu à coup d'U.V, c'est, selon un de ses anciens employés, un "démon au caractère effroyable". Son bien le plus précieux est une Rolls Rpyce Corniche immatriculée "BKR 1". En toute simplicité. Bien souvent les chèques étaient sans provision. Durant toutes ces années, Barry Rothman s'est créé tant d'ennemis que son ex-femme se demandait récemment "comment il se faisait que personne ne l'ait encore descendu". Barry Rothman a la réputation de terroriser les gens. "C'est un tapeur professionnel qui ne règle pratiquement jamais ses dettes", concluait l'enquêteur Ed Marcus en fournissant la liste d'une trentaine de ses créanciers dans un rapport à la cour supérieure de Los Angeles. A ce jour, Barry Rothman a été l'objet d'une vingtaine d'actions judiciaires, de nombreuses plaintes déposées par la Labor Commission et de sanctions disciplinaires prises à son encontre par le conseil de l'Ordre en Californie à la suite de trois incidents majeurs. En 1992, il a été suspendu pour un an, mais cette sanction a ensuite été tranformée en une période de probation.
En 1987, Rothman devait 16 800 dollars de pension alimentaire. Selon l'avocat de son ex-femme, Joanne Ward, celle-ci l'ayant menacé de saisir ses biens, l'avocat promit d'honorer ses dettes. Un an plus tard, Rothman n'ayant toujours pas versé le moindre centime, Joanne essaya de faire saisir sa somptueuse demeure. Mais à sa grande surprise, elle découvrit qu'elle ne lui appartenait plus depuis trois ans, date à laquelle il l'avait hypothéquée au profit de la Tinoa Operations Inc, une société écran panaméenne. En effet, Rothman prétendait acoir été agressé et dépouillé d'une somme de 200 000 dollars appartenant à cette entreprise et, pour rembourser, il n'avait ey selon lui d'autre moyen que de céder la propriété de sa demeure. Bien que soupçonnant un supercherie, Joanne et son avocat ne purent jamais en faire la preuve et ils ne réussirent à obtenir un début de paiement qu'après avoir menacé de saisir sa Rolls. Les documents en possession de la Cour Supérieure de Justice de Los Angeles confirment ces soupçons. Ils démontrent en effet que Rothman a créé un réseau de sociétés écrans pour dissimuler ses possessions et en particulier sa maison ainsi que la plus grande partie des 531 000 dollars de bénéfices de sa prétendue vente de 1989. Ces sociétés panaméennes comme la Tinoa, convergent toutes vers Rothman qui s'est arrangé pour ne pas figurer sur la liste du personnel, mais qui lui accordent en tant qu'avocat un pouvoir inconditionnel, le laissant seul maître de toutes les transactions financières.
Ses employés ne sont pas mieux lotis que son ex-femme. D'anciens collaborateurs racontent qu'ils devaient le supplier pour toucher leur salaire. Souvent les chèques reçus s'avéraient sans provision Ainsi Barry Rothman n'a jamais pu conserver aucune secrétaire tant il les abaissait et les humiliait. Pour les intérimaires, c'était encore pire. Il les faisait travailler une quinzaine de jours puis les harcelait en les traitant d'idiotes, prenant ainsi prétexte pour se plaindre et refuser de payer leur agence. Certaines boites d'intérim comprenant la combine résolurent alors de le faire payer d'avance. Ses ennuis avec l'Ordre survinrent à la suite d'un conflit d'intérêt. Un an plus tôt, Rothman avait été dessaisi d'une affaire par une cliente. Muriel Metcalf, qu'il devait représenter dans une procédure d'obtention de garde d'enfant et de pension, et qui l'accusait d'avoir sérieusement alourdi sa facture. Quatre mois après avoir été remercié, Rothman, sans la prévenir, devint l'avocat-conseil de la firme de son ex-compagnon, l'étrange Bob Brutzman. Ce cas nous intéresse pour une bonne raison. En effet, alors que Rothman était encore l'avocat de Muriel Metcalf, celle-ci avait accusé son ex-mari de molester sexuellement leur enfant (ce que Brutzman niait). Ceci n'empêcha pas Rothman de travailler finalement pour lui, et c'est ce choix pour le moins bizarre qui lui valut sa suspension.
En 1992, Rothman fut assigné en justice par un de ses nombreux créanciers. Pour son bureau de Sunset Boulevard, il devait en effet 53 000 dollars de loyers impayés à une agence immobilière, la Fold Management. Barry Rothman se défendit en prétextant que la sécurité de l'immeuble était défectueuse puisque des cambrioleurs avaient dérobé une nuit pour près de sept mille dollars d'équipement dans son bureau. L'avocat de Fold se tournant vers la cour déclara: "Ce monsieur n'est pas une personne que l'on peut croire sur parole". En novembre 1992, la société de Rotman mise en faillite, laissa apparaître un passif de 880 000 dollars réparti entre treize créanciers dont la Fold Management. Par ailleurs le bilan montrait que la société ne possédait aucun actif reconnu. En examinant les comptes de près, un ancien client que Rothman poursuivait pour 400 000 dollars de frais de justice, découvrit que ce dernier avait omis de déclarer un revenu de 133 000 dollars. Il menaça alors de dénoncer l'avocat pour fraude envers ses créanciers - un crime aux yeux de la loi - s'il n'arrêtait pas instantanément ses poursuites. Acculé, Rothman abandonna l'affaire sur l'heure. Six mois avant cette faillite, Rothman avait transféré le titre de propriété de sa Rolls Royce à la Majo, une compagnie fictive dont il exerçait le contrôle. De même, trois ans auparavant, il avait prétendu que sa voiture appartenait à une autre firme, la Longridge Estates, une filiale de la Tinoa. Sur les documents remplis par Rothman, les adresses de la Longridge et de la Tinoa sont identiques. mais après vérification, le 1554 Cahuenga Boulevard n'abrite qu'un restaurant chinois d'Hollywood!
C'est avec cet homme qu'Evan Chandler conçut en juin 1993 les faleux "plans" mentionnés dans sa conversation enregistrée avec Dave Schwartz. Lorsque Chandler avait prévenu sa femme de ses soupçons, celle-ci, selon Freeman, son ancien avocat, lui aurait répondu: "Tout ça n'est que de la pure invention." Auparavant la mère venait d'annoncer à son ex-mari son intention de retirer leur fils de l'école pour lui permettre de suivre Michael dans sa tournée mondiale "Dangerous". Chandler s'était alors mis en colère, la menaçant de rendre publique les preuves qu'ils prétendait détenir contre le chanteur. "Quel père sensé voudrait ainsi jeter son propre fils en pâture au public ?" se demande Freeman. "Dans un pareil cas, on cherche avant tout à protéger l'enfant, non ?"
Michael Jackson avait aussitôt demandé à son défenseur de l'époque, Bert Fields, d'intervenir. Cet avocat, un des plus importants du show business, le représentait depuis 1990 et avait, entre autres, négocié son contrat avec Sony, un des plus gros de toute l'histoire du spectacle puisqu'il prévoyait des possibilités de gains pouvant monter jusqu'à 700 millions de dollars. Pour démêler cette affaire, Fields engagea Anthony Pellicano, un enquêteur d'origine sicilienne, un homme connu pour sa droiture et son intransigeance.
Le 9 Juillet 1993, Dave et June Schwartz firent entendre la conversation enregistrée. "En moins de dix minutes d'écoute, j'ai été persuadé qu'il s'agissait d'une extorsion de fonds", assure Pellicano. Le jour même il se rendit à la résidence de Michael Jackson où se trouvaient précisément le petit garçon et sa demi-soeur. En l'absence de Jackson, Pellicano interrogea l'adolescent de manière très précise: "Michael t'a-t-il déjà touché ? L'as-tu déjà vu nu au lit ?" Les réponses à toutes ces questions furent négatives et, à plusieurs reprises, l'adolescent nia qu'il se soit jamais passé quelque chose de mal entre eux. Mais le 11 juillet, après que Jackson eut refusé de les recevoir, Evan Chandler et Barry Rothman, qui avaient besoin du témoignage de l'enfant, mirent en place la suite de leur plan. A l'occasion de la remise des prix de fin d'année, Chandler demanda à son ex-femme l'autorisation de prendre leur fils pour un séjour d'une quinzaine de jours chez lui. Comme Bert Fields l'attesta sous serment devant la cour, June Chandler n'y consentit qu'à la condition que son fils revienne chez elle à l'issue de ce laps de temps. Mais elle ignorait encore que la parole de Rothman ne valait pas un clou et que le père refuserait de rendre l'enfant.
Wylie Altken, l'avocat de Barry Rothman, est catégorique: "Quand ce dernier a donné sa parole, son intention était bien de rendre l'enfant. Mais lorsque Barry Rothman a appris que le garçon devait quitter le pays pour accompagner la tournée de Michael, je pense qu'il n'avait pas le choix." La chronologie indique pourtant que le jour de cette distribution de prix, Chandler était parfaitement au courant de ce départ. La conversation enregistrée début juiller, avant que Chandler n'obtienne la garde de son fils, indique clairement que ni lui, ni Rothman, n'avaient l'intention de tenir parole. "Ils (la mère et le fils) ne savent rien encore. mais ils n'iront nulle part", affirmait-il. Le 12 juillet, le lendemain du jour où Chandler accuilit son fils, celui-ci fit signer à son ex-femme un document préparé par Rothman par lequel elle s'engageait à ne pas laisser l'enfant quitter la région de Los Angeles et donc à ne pas suivre Michael en tournée. Plus tard, devant la cour, la mère précisa sous serment qu'elle avait signé car Chandler la menaçait de ne pas lui rendre l'enfant. Une âpre bataille pour obtenir le droit de garde s'ensuivit alors, rendant encore plus fumeuses toutes les charges dont Chandler accusait Michael Jackson. Fianlement en août, le garçon habitait toujours chez son père et c'est à ce moment-là, isolé de ses amis, de sa mère et de son beau-père et contrôlé uniquement par Chandler que ses accusations prirent forme.
Au même moment, Rothman qui cherchait l'opinion d'un expert pour étayer ses accusations contre le chanteur, entra en contact avec le Dr. Mathis Abrams, un psychiatre de Beverly Hills. Au téléphone, Rothman lui présenta une situation hypothétique. En réponse et sans avoir rencontré ni l'enfant, ni Chandler, le docteur Abrams envoya une lettre de deux pages dans laquelle il concluait: "On peut raisonnablement soupçonner une possibilité d'abus sexuel", ajoutant - c'est capital - que s'il s'agissait d'un cas réel et non hypothétique, son devoir serait de le signaler au Los Angeles County Department of Children's Service (DCS). Le 27 juillet, l'ancien collègue de Rothman indique clairement dans son journal que ce dernier guide Evan Chandler pour accomplir son plan. "Barry Rothman rédige une lettre pour Chandler en lui expliquant comment dénnoncer un abus sexuel à l'encontre d'un enfant sans engager la responsabilité des parents", lit-on à la page du jour.
A cette date, on n'a encore enregistré ni demande ni accusation formelle. Seuls des propos voilés ont été proférés au cours de la bataille autour de la garde de l'enfant. Cependant, le 4 août 1993, les choses se précipitent. Evan Chandler et son fils rencontrent Michael Jackson ainsi que le détective Pellicano dans une suite du Westwood Marquis Hotel. Selon Pellicano, Chandler commence en donnant une accolade affectueuse à Michael Jackson (un geste en contradiction avec des accusations de sévices sexuels infilgés à son fils) puis, sortant de sa poche la lettre du docteur Abrams, il lui en lit un extrait. Lorsque Chandler arrive au passage concernant l'abus sexuel, le garçon regarde le chanteur avec une expression de surprise comme pour dire "je n'ai jamais prétendu cela". Puis à la fin de la réunion, Chandler pointe le doigt sur Michael en lui déclarant: "Je vais te ruiner". Le soir même, dans le bureau de Rothman, Chandler et l'avocat rédigent leur demande: 20 millions de dollars.
Le 13 août, Pellicano revient avec une contre proposition: l'achat d'un scénario pour 350 000 dollars. Pellicano nous assure que cette offre fut proposée pour résoudre le problème de la garde de l'enfant et donner à Chandler une possibilité de passer plus de temps avec son fils en travaillant ensemble à un script. Mais Chandler rejette l'offre et Rothman rédige illico une nouvelle demande: trois scénarios ou rien. Cette proposition est refusée à son tour. Dans son journal, le collègue de Rothman raconte la déception de Chandler à la date du 24 août: "Je suis passé à un poil de toucher 20 millions de dollars", aurait-il confié à Rothman. Jusque-là Evan Chandler était le seul accusateur de Michael Jackson puisque l'adolescent n'avait jamais incriminé le chanteur d'aucune manière. Mais bientôt tout bascula dans le cabinet de dentiste de son père...
Evan Chandler et Mark Torbiner, un anesthésiste dentaire, administrèrent au garçon du sodium Amytal, une drogue controversée que certains croient, à tort, être un sérum de vérité. c'est après cette séance que le garçon formula ses premières accusations contre le chanteur. Lorsqu'un reporter de KCBS-TV de Los Angeles a révélé le 3 mai de cette année que Chandler avait utilisé cette drogue sur son fils, le dentiste s'est contenté d'affirmer que c'était pour lui retirer une dent et que, sous l'influence de cette drogue, l'enfant s'était mis spontanément à accuser Michael Jackson. Questionné sur l'utilisation de cette drogue, Tobiner confirme: "Si je l'ai employée, c'est à des fins strictement médicales."
Or, d'après ce que l'on connaît du sodium Amytal, et à la lueur d'une récente affaire grave, les accusations de l'enfant, selon plusieurs experts médicaux, doivent être considérées comme douteuses, si ce n'est tout à fait contestables. "C'est un médicament utilisé en psychiatrie mais dont les effets sont incertains", fait remarquer le Dr. Resnick, psychiatre à Cleveland. "Les personnes qui en prennent deviennent très influençables. On peut dire d'énormes mensonges sous sodium Amytal." Il s'agit en fait d'un barbiturique, une forte drogue qui, injectée en intraveineuse, plonge les patients dans une sorte de torpeur hypnotique. Utilisé à l'origine pour traiter des cas d'amnésie, l'Amytal fut employé durant la deuxième guerre mondiale pour soigner les soldats traumatisés par les horreurs de la guerre et plongés dans des états catatoniques. Des études scientifiques conduites en 1952, ont démontré que ce médicament n'est pas un sérum de vérité et qu'il comporte des risques puisque de faux souvenirs peuvent être implantés sous son influence. "Le sodium Amytal permet d'insuffler une idée par le biais de simples questions", confirme le Dr Resnick. Mais parfois les effets de cette drogue sont encore pernicieux. "L'idée peut s'implanter définitivement dans la mémoire. Des études ont montré que, même confrontés à la réalité, les patients continuent à jurer sous serment qu'ils déclarent la vérité", ajoute Resnick
La fiabilité de cette drogue a récemment suscité un important débat lors d'un procès plaidé dans le Napa County, en Californie. Après avoir suivi de nombreuses séances de thérapie dont au moins une sous sodium Amytal, Holly Ramona, une jeune femme de vingt ans, accusait son père d'avoir abusé d'elle lorsqu'elle était enfant. Niant avec véhémence, le père, à son tour, poursuivait la thérapeute et les psychiatres qui avaient prescrit le médicament. Persuadés que les médecins avaient pu induire de faux souvenirs à la jeune fille, les jurés, en mai dernier, se sont rangés à l'opinion du père qui fut ainsi le premier à gagner un procès contre la "mémoire truquée", ce phénomène qui a suscité des milliers d'accusations pour outrages sexuels au cours des dix dernières années. L'utilisation de cette drogue pour une extraction dentiare, telle que l'a soutenue Chandler, semble pour le moins douteuse. "Il s'agit d'un médicament utilisé en psychiatrie", affirme le Dr. Kenneth Gottlieb, un psychiatre de San Francisco qui la réserve à ses patients amnésiques. Le Dr. John Yagiela, coordinateur de l'Anesthesia and Pain Control Department de l'école UCLA de dentisterie ajoute: "C'est inusité d'utiliser le sodium Amytal dans notre métier. cela paraît même insensé lorsque tant d'alternatives plus sûres sont à disposition du dentiste. Personnellement je m'en abstiendrai."
A cause des effets secondaires potentiels, certains docteurs ne l'administrent que dans le cadre hospitalier. "Je n'utiliserai jamais une drogue qui produit des effets sur l'inconscient du patient, alors qu'il existe tant d'autres produits inoffensifs", poursuit le Dr. Gottlieb. "En tout cas, vu le risque de réaction allergique, je ne l'emploierai surtout pas en dehors d'un centre de réanimation ou de la présence d'un médecin anesthésiste." Evan Chandler n'a pas suivi ces conseils puisqu'il a utilisé le produit à son cabinet sous la seule surveillance d'un anesthésiste dentaire. (Soulignons que c'est ce même Mark Torbiner qui présenta Barry Rothman à Chandler en 1991). La méthode de Torbiner semble fructueuse. "Il se ventait de faire entrer 40 000 dollars par mois pour moins de 100 dollars de frais", raconte Nylla Jones, une des anciennes clientes. En effet Torbiner n'a pas de cabinet en propre, mais préfère intervenir directement auprès de ses collègues. Par ailleurs, nous avons appris que la US Drug Enforcement Administration a lancé une enquête sur un autre aspect de son travail. Torbiner multiplie en effet les visites à domicile pour administrer des médicaments, comme la morphine et du demerol, non seulement après des interventions dentaires mais aussi à des patients qui souffrent pour toutes autres raisons. Il se présente au domicile de ses clients - parfois célèbres - avec une trousse complète de seringues et de drogues, et leur réclame 350 dollars pour une visite de dix à vingt minutes.
Selon Nylla Jones, lorsque la durée de la visite est incertaine et que le client peut sombrer dans l'inconscience, Torbiner exige un chèque en blanc pour le remplir lui même. Voilà pour le moins d'étranges pratiques ! Mais Torbiner n'a pas toujours eu de succès. Accusé de mensonge en 1989, il a dû démissionner et l'UCLA où il professait comme assistant à l'école de dentisterie. D'autre part, le Board of Dental Examiners autorise Torbiner à n'administrer des drogues que dans le cadre d'interventions dentaires. Mais il est clair qu'il ne se limite pas à cela. En fait, à huit reprises, Torbiner a pratiqué une anesthésie générale sur Barry Rothman au cours de transplants capillaires. En temps normal une simple anesthésie locale suffit, mais le Dr. James De Yarman, le praticien de San Diego qui réalisa ces implants, a confirmé cette pratique: "Barry a tellement peur de souffrir qu'il préfère être complètement endormi." De Yarman ajoute qu'il était totalement "ahuri" d'apprendre que Torbiner était seulement dentiste alors qu'il le croyait anesthésiste. Nylla Jones, quant à elle, témoigne que Torbiner est venu à son domicile lui injecter du demerol à la suite d'une opération de l'appendicite.
Le 8 août, trois jours après que Chandler et Rothman aient rejeté l'offre de 350 000 dollars pour un scénario, la situation se durcit. A la demande de June, Michael Freeman signifia à Barry Rothman qu'il déposerait dès le lendemain matin une plainte pour forcer Chandler à rendre l'enfant. Mais, réagissant immédiatement, Chandler conduisit son fils chez le psychiatre Mathis Abrams où, au cours d'une séance de trois heures, le garçon affirma que Jackson avait eu une relation sexuelle avec lui. Il parla de masturbation, d'embrassades, d'attouchement des bouts de seins et de fellation. En revanche, il ne fit pas mention de pénétration ce qui aurait pu être vérifié par un examen médical. L'étape suivante était inévitable. Le docteur Abrams, que la loi oblige de rapporter de telles accusations à la police, contacta une assistante sociale du Department of Children's Service qui à son tour appela la police. La véritable enquête sur Michael Jackson allait commencer...
Cinq jours plus tard, les médias eurent vent de cet examen. Le dimanche 22 au matin, Don Ray, un reporter free-lance de Burbank fut reveillé par la sonnerie de son téléphone. Un de ses informateurs lui indiquait qu'une perquisition du ranch et de l'appartement de Michael Jackson allait avoir lieu prochainement. Ray vendit le scoop à la KNBC-TV de Los Angeles qui annonça la nouvelle dès quatre heures le lendemain. Après cela, Ray "regarda l'histoire se mettre en branle comme un train qui s'élence sur ses rails". En moins de vingt quatre heures, Michael Jackson faisait la "une" des soixantes treize programmes d'informations télé de la région de Los Angeles ainsi que de tous les quotidiens britanniques. L'histoire devenait la source d'un déluge de rumeurs sans fondement. Les accusations portées contre le chanteur ne furent connues que le 25 août, lorsqu'un employé du DCS fournit illégalement une copie du rapport sur l'abus sexuel à Diane Dimond de Hard Copy. Dans l'heure suivante le bureau de Los Angeles d'une agence de news britanniques obtint le rapport et commença à en vendre la copie à tous les reporters contre 750 dollars. Le lendemain, le monde entier prenait connaissance de tous les détails. "Alors qu'ils étaient au lit côte à côte, Monsieur Jackson glissa sa main sous le short du jeune garçon", avait écrit l'assistante sociale.A partir de cette seule phrase, les médias purent s'en donner à coeur joie.
Le reporter Conan Nolan de KNBC se souvient: "la compétition entre les différents organes de presse devint si rude qu'aucune allégation ne fut plus vérifiée. C'est vraiment dommage." Le National Enquirer plaça vingt reporters sur l'histoire. Une équipe frappa à plus de cinq cents portes dans Brentwood pour essayer de localiser Evan Chandler et son fils. En utilisant le registre du cadastre, ils finirent par le coincer au volant de sa Mercedes noire. "Ce n'était pas son jour de chance, mais c'était le mien", constate Andy O'Brien le photographe du magazine à scandale. Puis vinrent les accusateurs: d'anciens employés de Michael Jackson. D'abord Stella et Philippe Lemarque, deux anciens domestiques, qui essayèrent de vendre leur histoire aux feuilles à scandale avec l'aide de Paul Barresi, une ancienne vedette du porno. Au début, ils demandaient un demi-million de dollars, mais ils finirent par céder leur interview au journal anglais The Globe pour 15 000 dollars. Puis les Quindoys, un couple de Philippins qui avait travaillé à Neverland, suivirent. Pour 100 000 dollars, ils affirmèrent que "la main du chanteur était en dehors du pantalon de l'enfant". Puis, pour 500 000, la main glissa à l'intérieur. Ultérieurement, le district attorney de Los Angeles rejeta formellement le témoignage des deux couples.
Puis vint le tour des gardes du corps. Jouant la journaliste pure et dure, Diane Dimond de Hard Copy, affirmait au début de novembre: "Notre programme a les mains propres. Nous n'avons pas payé un sou pour ces informations." Cependant, deux semaines plus tard, une indiscrétion révéla que Hard Copy négociait pour son show avec les cinq gardes du corps une somme de 100 000 dollars. Ceux-ci envisageaient en outre de réclamer 10 millions de dollars au chanteur pour licenciement abusif. Le 1er décembre, le contrat étant signé, deux des gardes du corps apparurent dans l'émission. Selon Diane Dimond, ils avaient été virés parce qu'ils savaient trop de choses sur les relations entre Michael et le jeune garçon. En réalité, dans leur déposition devant la justice, trois mois plus tard, il apparut clairement qu'ils n'avaient jamais rien constaté d'anormal.
-"Finalement vous ne savez rien de Monsieur Jackson et de l'enfant ?" demanda un des avocats à Morris Williams, l'ancien garde du corps qui venait de prêter serment.
- "Tout ce que je sais, je l'ai appris par les témoignages des autres".
- "Mis à part ces témoignages, vous n'avez aucune information de première main sur ce garçon et Monsieur Jackson ?"
- "C'est exact."
- "Avez-vous déjà parlé à un enfant qui se serait plaint de Monsieur Jackson ?"
- "Non, jamais."
A l'avocat qui lui demanda alors d'où il tenait ses impressions, Williams répondit: "De ce que j'ai entendu dans les médias et de ce que j'ai vu."
- "Précisément. Qu'avez-vous vu ?"
- "Rien."
Il y eut ensuite une femme de chambre. le 15 décembre, Hard Copy présenta une émission intitulée "Le pénible secret de la femme de chambre". Blanca Francia raconta à Diane Dimond et à d'autres reporters qu'elle avait vu le chanteur se doucher et se baigner entièrement nu en compagnie de jeunes garçons. Elle ajouta même qu'elle avait vu son propre fils dans des positions compromettantes avec Michael Jackson, un témoignage qu'apparemment la justice n'a pas retenu.
Plus tard, la déposition sous serment de Francia révéla que Hard Copy avait payé 20 000 dollars pour obtenir ces prétendues révélations sur lesquelles elle revint entièrement puisqu'elle avoua n'avoir jamais vu Jackson dans sa douche. Et quand au jacuzzi, elle confirma qu'ils s'y baignaient toujours en maillot de bain. "Une telle relation des faits", constate Michael levine, un des attachés de presse du chanteur, "révèle un système d'exploitation sordide. Dans cette affaire, Hard Copy a agi de manière écoeurante. Ils ont traité cet homme d'une façon scandaleuse. Même si on n'a jamais acheté un seul disque de Michael on doit se sentir concerné. La société ne tient que sur quelques piliers. L'un d'eux est la vérité. Quand on néglige cela, on glisse sur une pente savonneuse".
Toute cette affaire qui a mobilisé plus de douze inspecteurs à partir d'octobre 1993 sur la région de Santa Barbara et de Los Angeles, ne repose en fait que sur les présomptions du psychiatre Mathis Abrams, un praticien peu spécialiste de ce genre de problèmes. Le rapport de la DCS note: "Le docteur Abrams a le sentiment que l'enfant dit la vérité. Dans ce domaine déclicat où les enfants fournissent souvent de fausses déclarations, les policiers et la justice s'appuient beaucoup sur les témoignages des psychiatres, des thérapeutes et des assistantes sociales." Lors de la perquisition à son domicile en août, la police saisit le carnet d'adresse de Michael Jackson et questionna près de trente enfants ainsi que leurs familles. Certains, comme Brett Barnes et Wade Robson, racontèrent qu'ils avaient partagé le même lit, mais tous affirmèrent que Michael Jackson n'avait jamais eu le moindre geste déplacé. "Les faits étaient tous en notre faveur" affirme un des avocats de Michael Jackson. "La partie adverse n'avait pour elle que sa grande gueule".
Malgré le manque de preuves pour étayer la présomption de culpabilité de Michael Jackson, la police s'acharna. Deux officiers s'envolèrent pour les Philippines afin de vérifier l'histoire de "main dans le pantalon" des Quindoyz. mais ils revinrent bredouilles. les enquêteurs employèrent des techniques pour le moins agressives, usant parfois de mensonges pour pousser les enfants à témoigner contre Michael Jackson. Selon Bert Fields, des inspecteurs firent croire à plusieurs parents que leurs enfants avaient été abusés, alors que ceux-ci affirmaient le contraire. Dans une lettre adressée au chef de la police de Los Angeles, Fields se plaint que "la police ait effrayé de jeunes enfants avec des mensonges ignobles, comme "nous avons des photos de vous tout nu", alors que de tels clichés n'existaient pas". Selon l'avocat Michael Freeman, un autre inspecteur est allé encore plus loin. Il s'agit du nommé Federico Sicard qui, pour mieux soutirer des aveux, prétendit aux enfants avoir été lui-même violé lorsqu'il était jeune. Interrogé par nos soins, Sicard n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Depuis le début de l'affaire, June rejetait les accusations de son ex-mari. mais à la fin du mois d'août 1993, elle craqua lors d'une entrevue avec la police, lorsque les inspecteurs Sicard et Rosibel Fernifino lui affirmèrent qu'ils étaient convaincus que Michael Jackson avait abusé de l'enfant, car il avait le "profil parfait du pédophile". "Il n'existe aucun profil classique de cette sorte. c'est une erreur stupide et sans fondement", dément le Dr. Ralph Underwager, psychiatre à Minneapolis, spécialiste des pédophiles et de leurs victimes depuis 1953. "Jackson s'est retrouvé dans le collimateur à causes de billevesées comme celle-là et du climat hystérique qui a entouré cette affaire". En vérité, une étude de l'US Department ealth and Human Service a montré que de nombreuses accusations d'enfants - très exactement 48% en 1990 - s'avéraient non fondées.
"C'est couru que quelqu'un comme Jackson devienne une victime", déclare Philip Resnick. "Il est riche et bizarre. Il fréquente des enfants et il y a une sorte de fragilité en lui. Tout était en place pour cette sorte d'accusation." A l'automne 1993, les prémices d'un futur compromis étaient déjà en place alors que la police enquêtait encore. Car dans les coulisses une terrible bataille s'engageait entre avocats pour savoir qui contrôlerait l'affaire. Pendant ce temps, June et Dave Schwartz s'étaient unis à Evan Chandler contre Michael Jackson. Selon plusieurs sources, la mère du garçon avait peur des représailles de son ex-mari et de Barry Rothman si elle ne se rangeait pas à leur coté, craignant qu'ils ne l'accusent de négligence pour avoir laissé coucher son fils chez le chanteur. Dégouté, son avocat, Michael Freeman donna sa démission, expliquant plus tard: "Toute cette histoire est un vrai sac de noeuds. Je ne me sens pas à l'aise avec Chandler. C'est un faux jeton."
Des deux cotés, pendant des mois, des avocats furent engagés pour se battre à couteaux tirés. A la fin du mois d'août, Barry Rothman cessa d'être l'avocat d'Evan Chandler lorsque le camp Jackson porta plainte pour tentative d'extorsion de fonds. Les deux hommes confièrent alors leur défense à des avocats spécialisés hors de prix. (Barry Rothman, par exemple, engagea Robert Shapiro qui est à présent défenseur d'O.J. Simpson). Toujours selon le journal de son ancien collègue, le 26 août, avant que l'accusation d'extorsion de fonds ne soit proférée, on entendit Chandler dire: "C'est moi qui suis dans le collimateur et qui risque de me retrouver en prison." Pourtant l'enqûete resta superficielle, la police n'ayant jamais pris cette accusation au sérieux. On aurait du cependant être plus exigeant. Comme pour Michael Jackson, on aurait pu faire fouiller les domiciles de Barry Rothman et d'Evan Chandler. Et lorsque les deux hommes refusèrent, par l'intermédiaire de leurs avocats, de répondre aux interrogations de la police, on aurait pu réunir une chambre d'accusation.
A la mi-septembre, Larry Feldman, un avocat civil et ancien directeur du Los Angeles Trial Lawyers Association, se cahrgea de défendre les fils de Chandler. Il prit immédiatement le contrôle de la situation et déposa une plainte contre Michael Jackson en réclamant 30 millions de dollars. Et ce fut le début de la fin.
Aussitôt que la nouvelle fut connue, une horde de loups se précipita à sa porte. Selon un des avocats de Michael Jackson, "Feldman reçut des douzaines de lettres de gens qui prétendaient tous avoir été molestés par Michael Jackson. Il se livra à une multitude d'enquêtes mais il ne récolta pas un seul fait authentique". Comme les charges criminelles contre Michael Jackson semblaient se préciser, Bert Fields appela à la rescousse Howard Weitzman, un célèbre avocat criminel connu pour ses clients prestigieux (C'est lui qui gagna le procès de Joan DeLorean mais qui perdit celui de Kim Bassinger dans l'affaire Boxing Helena. En juin dernier il fut également brièvement l'avocat d'O.J. Simpson). Beaucoup prédisaient des problèmes entre les deux grands ténors du barreau, car il ne semblait pas y avoir de place pour deux légendes pareilles habituées à mener seules leur barque.
"Du jour ou Weitzman entra dans l'équipe, il ne parla que d'arrangement", assure Bonnie Ezkenazi, un des avocats de la défense. Fiels et Pellicano, toujours en charge de la défense, avaient, quant à eux, adopté une stratégie agressive. Ils croyaient fermement à l'innocence de Jackson et souhaitaient en découdre. Pellicano avait commencé à rassembler de nombreuses preuves pour le procès qui devait avoir lieu le 21 mars 1994. "Nos adversaires étaient faibles, Michael voulait se battre et aller jusqu'au procès. Nous sentions que nous pouvions gagner."
Les dissensions dans le camp de Jackson s'accélérèrent le 12 novembre, après que l'attaché de presse de Michael ait annoncé dans une conférence de presse que le chanteur annulait le reste de sa tournée mondiale pour subir une cure de désintoxication aux calmants. Fields expliqua aux reporters que Jackson "n'était plus à même de fonctionner intellectuellement". Mais l'autre camp regretta qu'on décrive le chanteur comme incompétent. "Il importait de dire la vérité", pense Fields. "Larry Feldman et la presse prétendirent que Michael essayait de se cacher et que tout ça était du baratin. Mais ce n'était pas le cas." Le 23 novembre, la friction fut à son apogée. En se basant sur des informations qu'ils disait tenir de Howard Weitzman, Fileds annonça à une assemblée de journalistes qu'une inculpation criminelle contre Michael Jackson était imminente. En procédant à une telle annonce, il essayait de retarder le dépôt d'une plainte civile par les avocats du jeune garçon. Lorsqu'on interrogea Weitzman pour savoir pourquoi Fields avait fait une telle déclaration, celui-ci répondit en gros: "Parce qu'il ne sait pas ce qu'il dit." Fields rendu fou de rage par ce commentaire réorqua: "C'est un outrage, je suis furieux contre Howard." la semaine suivante Fields démissionnait.
"il y avait quantité de gens qui voulaient tous des choses différentes. on n'arrivait jamais à prendre une décison", affirma Fields. "C'était un cauchemar dont je voulais me réveiller." Pellicano qui avait reçu sa part de critiques pour son attitude agressive, quitta son poste au même moment. Fields et Pellicano partis, Weitzman fit appel à Johnnie Cochran Jr, un avocat civil bien connu qui défend à présent O.J. Simpson. Et John Branca, que Fields avait remplacé comme conseiller général en 1990, reprit sa place. Fin 1993, alors que les deux district attorneys de Santa Barbara et de Los Angeles convoquaient des chambres d'accusation pour décider ou non de retenir des charges criminelles contre Michael Jackson, la stratégie de la défense changea et, bien que la nouvelle équipe soit tout aussi convaincue de l'innocence de leur client, ils commencèrent à proposer des solutions d'arrangement.
Pourquoi le camp de Jackson décida-t-il de régler l'affaire sans avoir recours à la justice alors qu'ils proclamaient tous l'innocence de Michael et que les preuves contre lui étaient plus que douteuses ? Apparemment ses avocats jugèrent que de nombreux facteurs allaient à l'encontre d'une action civile. Parmi ceux-ci, il y avait la fragilité émotionnelle de Michael Jackson face à la pression des médias qui poursuivaient le chanteur jour après jour pendant une procédure pouvant durer plus de six mois. Des problèmes politiques et raciaux entraient également en ligne de compte, particulièrement à Los Angeles qui se remettait à peine de l'affaire Rodney King. De plus, les jurès de la région présentaient une mixité de races et, comme le faisait remarquer un des avocats: "On avait peur que les hispaniques en veuillent à Michael pour son argent, les noirs parce qu'il avait essayé de devenir blanc et les blancs d'avoir abusé d'un enfant." Selon Resnick "L'hystérie allait si loin et le traumatisme était si fort, qu'il n'y avait plus moyen de se défendre contre ça."
Les avocats de Jackson s'inquiétaient aussi de ce qui arriverait si un procès criminel suivait, particulièrement dans le comté de Santa Barbara, majoritairement peuplé de blancs, de conservateurs et de petits bourgeois. La défense avait beau retourner cela de toutes les façons, une action civile semblait trop risquée. Selon certaines sources, les avocats pensaient donc éviter le procès criminel par un arrangement tacite avec Chandler qui accepterait de ne pas laisser témoigner son fils. Certains prétendent que cette décision a découlé aussi d'un autre facteur - la réputation des avocats. "pouvez-vous imaginer ce qui arriverait à un avocat qui aurait perdu l'affaire Michael Jackson ?" observe Anthony Pellicano. "Il n'y avait pas de moyen pour les trois avocats de s'en sortir mieux que par une transaction. Le seul perdant était Michael lui-même." Mais celui-ci, selon Branca "avait aussi changé d'idée en rentrant au pays. Il n'avait pas encore perçu depuis l'étranger l'incroyable couverture médiatique et l'hostilité qui s'en dégageait. Il eut envie d'en finir avec tout ça".
Dans l'autre camp, les relations entre les membres de la famille devenaient acides. Pendant une réunion, au bureau de Larry Feldman, fin 1993, Chandler perdit les pédales et se jeta sur Schwartz. celui-ci s'étant séparé de June entre temps et se voyant écarté des décisions prises en ce qui concernait son beau-fils, reprochait à Chandler d'avoir pris le garçon et de ne pas le rendre. "Dave était comme fou. Il accusa Evan d'extorsion pure et simple. c'est alors que Chandler se leva et commença à le frapper", nous révèle un témoin. Pour toute personne vivant à Los Angeles en janvier 1994, il n'y avait que deux sujets de discussion: le tremblement de terre et la transaction de Michael Jackson. Le 25 janvier, jackson accepta de payer au garçon une somme restée secrète. En échange, la veille, les avocats du chanteur avaient retiré leur plainte pour extorsion contre Evan Chandler et Barry Rothman.
Le montant de cet accord n'a jamais été révélé. Mais on avance la somme de 20 millions de dollars. Chandler et June auraient reçu chacun deux millions et leur conseil Feldman aurait perçu 25% de cet argent comme honoraire. Le reste aurait été bloqué pour l'enfant sous surveillance d'un tuteur judiciaire. "Souvenez-vous que tout cela a toujours été une affaire d'argent", affirme Pellicano. "Chandler a eu ce qu'il voulait. Et comme ce dernier a conservé la garde de l'enfant, il pense qu'il aura ainsi facilement accès à l'argent de son fils à sa majorité." A la fin du mois de mai 1994, Chandler a effectivement abandonné la dentisterie et fermé son cabinet de Beverly Hills, où les supporters de Michael ne cessaient de le harceler. Selon les termes de l'accord, Chandler ne peut écrire de livre sur l'affaire. Mais on prétend que son frère, Ray Charmatz, prendrait contact avec des éditeurs...
Un dernier épisode a eu lieu en août dernier lorsque les deux laissés pour compte, Barry Rothman et dave Schwartz, ont porté plainte contre Michael Jackson. Dave Schwartz maintient que le chanteur a brisé sa famille et Barry Rothman l'accuse ainsi que toute son équipe - Fields, Pellicano et Weitzman - de diffamation à cause de plainte pour extorsions de fonds. "Cette accusation est totalement sans fondement", assure l'avocat de Rothman. "Monsieur Rothman a été ridiculisé, a subi une enquête criminelle et une forte perte de clientèle." Quant à Michael Jackson, "il continue à vivre" comme le déclare son attaché de presse Michael Levine. Récemment marié, le chanteur vient d'enregistrer trois nouvelles chansons pour son dernier album et de terminer "History", une nouvelle vidéo.
En conclusion, qu'est-il sorti de l'énorme enquête réalisée sur la star ? Après que des millions de dollars aient été dépensés par la police et la justice et que les deux chambres d'accusation aient questionné (jusqu'en Australie!) près de deux cents témoins, dont trente enfants connaissant intimement le chanteur, pas un seul témoignage ne peut être trouvé pour corroborer la seule accusation provenant d'un garçon qui avait absorbé une drogue hypnotique pouvant servir de manoeuvres de suggestion. "Ce cas est douteux", explique le Dr. Undrwager. "Précisément parce qu'il semble n'y avoir qu'une seule victime. Les vrais pédophiles font en général une moyenne de 240 victimes dans leur vie. C'est un désordre qui s'aggrave avec le temps. Ils ne sont jamais satisfaits."
On peut penser qu'un procès aurait lavé Michael de tous soupçons, alors qu'à présent l'opinion publique spécule sans restriction et que son excentricité permet de présumer le pire. Il est possible et vraisemblable que Michael n'ait commis aucun crime. Il n'est sans doute que ce qu'il prétend être : Le protecteur des enfants.
Reproduction du texte par MJ France